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Arslane parraine une réconciliation à Khelouate entre les familles Bou Faour et Abou Ibrahim

Le ministre Talal Arslane a parrainé hier une réconciliation, au village de Khelouate, entre les deux familles Abou Ibrahim et Bou Faour. Les relations entre les deux familles druzes s’étaient détériorées en avril 2006, à l’issue de l’assassinat de cheikh Abou Ghaleb Kamal Abou Ibrahim. La réconciliation s’est déroulée en présence notamment du ministre de la Jeunesse et des Sports, Talal Arslane, du chef de la Rencontre démocratique, le député Walid Joumblatt, du ministre Waël Bou Faour, de cheikhs Nasreddine Gharib, Abou Souhail Ghaleb Kaiss et Fakhri Jamaleddine Choujah, du mohafez du Sud, le général Abed Khalek, du chef des services de renseignements au Sud, le colonel d’état-major, Abbas Ibrahim, des généraux Salah Eid et Marwan Zaki, des frères du défunt, le colonel d’état-major Taher Abou Ibrahim et le lieutenant-colonel Toufic Abou Ibrahim. Après avoir présenté ses condoléances à la famille Abou Ibrahim, le député Walid Joumblatt a espéré que cette rencontre, en présence de l’émir Arslane et des cheikhs de la région, « clôture le désaccord politique qui a secoué Khelouate ». « Je pense que vous ne faites assumer à personne la responsabilité pénale », a-t-il souligné, tout en précisant que « le conflit politique doit toujours se traduire par le dialogue ». Et d’ajouter que « la justice a tranché dans cette affaire afin que le village de Khelouate demeure un symbole de convivialité, de diversité et d’entente ». À son tour, le ministre Arslane a insisté sur la nécessité « d’étouffer la discorde dans l’œuf, plus spécifiquement au sein d’une même maison, d’une même famille et d’un même village ». Il a ajouté que cette rencontre de réconciliation « clôture ce qui a débuté en mai dernier, et atteste que la diversité et le désaccord politiques sont un droit, alors que la discorde est une ligne rouge ». « Nous n’admettrons pas que qui que ce soit lève la main sur quiconque pour faire hériter à cette communauté des rancœurs d’origine politique louche », a-t-il indiqué. « C’est pourquoi nous tenterons d’engager la réconciliation et l’entente là où existe un désaccord ou une division, aujourd’hui à Khelouate, demain à Choueifate et après-demain à Kfarselwane », a-t-il conclu.
Le ministre Talal Arslane a parrainé hier une réconciliation, au village de Khelouate, entre les deux familles Abou Ibrahim et Bou Faour. Les relations entre les deux familles druzes s’étaient détériorées en avril 2006, à l’issue de l’assassinat de cheikh Abou Ghaleb Kamal Abou Ibrahim. La réconciliation s’est déroulée en présence notamment du ministre de la Jeunesse...