Chinoiseries LES SORTIES DE LA SEMAINE Rubrique réalisée par Colette Khalaf

Mummy 3, the Tomb of the Dragon Emperor, de Rob Cohen Avec Brendan Fraser et Maria Bello. La tombe de l’empereur Dragon est le troisième volet de la saga d’aventures débutée en 1999 avec The Mummy, puis poursuivie en 2001 par The Return of the Mummy. On est transporté cette fois en Asie pour une nouvelle aventure qui verra Rick O’Connell et les siens livrer un combat sans merci à l’empereur Dragon. Des catacombes de la Chine antique aux sommets de l’Himalaya, l’explorateur intrépide, son jeune fils Alex, sa femme Evelyn et son beau-frère Jonathan affronteront la momie ressuscitée du plus cruel conquérant de Chine. Victimes d’une sorcière maléfique, l’empereur Dragon et ses 5 000 soldats ont été relégués pour l’éternité dans les limbes. L’immense armée de terre cuite reposera ainsi durant 2 000 ans, oubliée de tous, jusqu’à ce que Alex commette l’erreur de réveiller son chef. Pour éviter une vague de méfaits, Rick devra appeler à la rescousse les seules personnes plus habiles que lui à combattre les morts-vivants : sa propre famille... En 1999 arrivait sur nos écrans un nouvel aventurier spécialisé en égyptologie, Rick O’Connell (le sympathique Brendan Fraser), dans une comédie d’aventure. Succès au box-office, une suite arrivait en 2001 avec la même équipe, sauf que l’effet de surprise passé, il ne restait déjà presque que les traces d’un produit marketing. Aujourd’hui, le héros a pris de l’âge et semble s’ennuyer de son rôle taillé sur mesure. Exit Rachel Weisz (l’actrice principale) et Stephen Sommers (le metteur en scène), laissant leurs places respectives à Maria Bello et Rob Cohen, tous deux mal dans leur peau dans cet opus. Fini aussi pour les momies égyptiennes et place à la magie noire chinoise et à leurs momies en poterie. Le scénario joue principalement le jeu du spectaculaire, des effets spéciaux pour en mettre plein les yeux. Mais là aussi, ces effets nous laissent de glace. Le scénario est un peu faiblard et l’humour se fait plus gras (John Hannah), n’est plus que parodie.. Il y a un méli-mélo dans ce film, un cafouillage où les yétis avoisinent les chinoiseries. Un ratage. GRAND CINEMAS ABC, GRAND CONCORDE, GRAND LAS SALINAS, CINEMACITY, EMPIRE SODECO/GALAXY El Cantante, de Leon Ichaso Avec Jennifer Lopez et Marc Anthony. Puerto Rico, 1963. Hector Lavoe, chanteur dans l’orchestre de son père, part tenter sa chance à New York. Dans une boîte de nuit du Bronx, il rencontre la fougueuse Puchi avec qui il amorce une relation orageuse. Peu de temps après, Hector s’attire l’attention de Jerry Masucci, un chercheur de talents pour une nouvelle maison de disques. Remarqué pour son timbre de voix très particulier et ses capacités d’improvisateur, il accède à la consécration avec le surnom de Cantante de los cantantes. Secondé de Willie Colon, le trompettiste et leader du groupe auquel il se joint, Hector crée la salsa, sulfureuse combinaison de jazz et de rythmes latins. Dans les années qui suivent, sa carrière solo atteint les plus hauts sommets, tandis que sa dépendance aux drogues dures prend le dessus. Témoin de sa déchéance et inconsolable depuis le décès accidentel de leur fils, Puchi reste aux côtés de celui qui, dépressif et suicidaire, mourra du sida en 1993, à l’âge de 46 ans. Mariés depuis le 5 juin 2004, Jennifer Lopez et le chanteur Marc Anthony se donnent ici la réplique pour la première fois à l’écran. JL, qui avait joué dans un drame biographique (Serena), revient encore une fois dans ce film où le tournage a eu lieu du 14 novembre au 19 décembre 2005 à New York et à Puerto Rico. De la musique, de la salsa et surtout des airs connus dans El Cantante qui a été présenté au Festival de Toronto 2006. GRAND CINEMAS ABC, GRAND CONCORDE, GRAND LAS SALINAS