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Un message très clair de la troïka de l’UE à Damas par le truchement de Moallem

Quelques jours à peine après l’ouverture syrienne, concrétisée, en marge des travaux de l’UPM à Paris, par la disposition de Bachar el-Assad à débattre de « tous les sujets » liés aux relations libano-syriennes, ainsi que par sa volonté d’améliorer les relations syro-européennes, la troïka de l’UE a adressé un message très clair à Damas, par le truchement de son ministre des Affaires étrangères, Walid Moallem. Au cœur de ce message : les relations libano-syriennes et syro-européennes. Ainsi, au nom des 27, les chefs de la diplomatie allemande, italienne et espagnole, Frank-Walter Steinmeier, Franco Frattini et Miguel Angel Moratinos, ont assuré que l’UE est prête à « améliorer » et « développer » ses relations avec la Syrie, tout en réitérant son ferme attachement à l’indépendance, la souveraineté et la stabilité du Liban. « Nous saluons les récents gestes syriens et nous souhaitons que les négociations indirectes avec Israël aboutissent le plus vite possible. L’UE va soutenir totalement ces efforts et tout faire pour qu’une paix juste et durable s’installe dans la région », écrit le texte. Prenant note ensuite, et d’une façon favorable, de la disposition syrienne à débattre de tout ce qui touche aux relations entre Beyrouth et Damas, la troïka insiste sur sa détermination à voir des progrès « rapides » dans l’assise de l’indépendance et de la stabilité du Liban. L’UE appelle ainsi à ce que des mesures soient prises pour l’ouverture d’ambassades et l’échange de diplomates entre les deux capitales. Elle appelle également à l’activation du comité libano-syrien chargé du tracé des frontières communes, dans le but de soutenir un dialogue national libanais basé sur le renforcement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire. « Nous attendons de la Syrie qu’elle use de son influence sur les groupuscules palestiniens pour qu’ils mettent un terme à leurs activités militaires au Liban et céder progressivement les positions qu’ils occupent à l’armée », ajoute le texte de la troïka européenne, précisant que tout ceci « ne doit pas empêcher Beyrouth et Damas de prendre des mesures supplémentaires pour améliorer leurs relations bilatérales ». Signalons que le site Lebanon files évoque, citant des sources françaises autorisées, une visite de la troïka de l’UE à Beyrouth dans les prochains jours.
Quelques jours à peine après l’ouverture syrienne, concrétisée, en marge des travaux de l’UPM à Paris, par la disposition de Bachar el-Assad à débattre de « tous les sujets » liés aux relations libano-syriennes, ainsi que par sa volonté d’améliorer les relations syro-européennes, la troïka de l’UE a adressé un message très clair à Damas, par le truchement de...