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Jeux olympiques 2008 - La première place au tableau des médailles semble promise au pays organisateur L’ irrésistible ascension de la Chine aux JO

À l’image de sa subite montée en puissance sur le plan économique, l’histoire de la Chine aux Jeux olympiques se raconte en accéléré. Tout débute pourtant dès 1928, à Amsterdam. Mais jusqu’aux JO de 1948 à Londres, les athlètes de l’empire du Milieu rentrent bredouilles des différentes campagnes olympiques auxquelles ils participent (Los Angeles 1932, Berlin 1936). Zéro titre. Zéro médaille. Et le compteur va désespérément et incroyablement rester bloqué jusqu’aux Jeux de 1984. Exclue du concert olympique pendant près de quarante ans en raison de ses prises de position contre Taïwan, ce n’est effectivement qu’à Los Angeles que la Chine, ou plus exactement la République populaire de Chine, effectue son grand retour sur la scène internationale sportive. De seulement 69 membres en 1936 et 33 en 1948, la délégation chinoise compte cette fois-ci 225 sélectionnés en Californie. Et coup d’essai, coup de maîtres, puisque les sportifs chinois hissent d’emblée leur nation au 4e rang mondial avec 15 médailles d’or, 8 d’argent et 9 de bronze. Pour l’anecdote, le premier champion olympique chinois de l’histoire est le tireur Haifeng, tandis que le gymnaste Li Ning devient l’un des héros de cette édition made in USA avec trois médailles d’or, deux d’argent et une de bronze ! Deuxièmes derrière les États-Unis Galvanisées par ce succès qui place la Chine immédiatement derrière les poids lourds du sport mondial de l’époque que sont les États-Unis, l’URSS et la RDA, les autorités vont alors réaffirmer le rôle du sport qui doit « assurer la gloire de la nation » et « la défense de la patrie ». L’« effort de guerre » en faveur de cette vitrine se poursuit donc, malgré une perte de vitesse aux JO de Séoul en 1988 (8e nation mondiale avec 5 médailles d’or, 11 d’argent et 12 de bronze). Dès 1992 à Barcelone, le grand bond en avant sportif va se poursuivre avec l’éclosion artificielle des « Cinq fleurs d’or » de l’empire du Milieu, à savoir les nageuses Yang Wenyi, Zhuang Yong, Qian Hong, Wang Hiaohong et Le Jingyi, et celui plus naturel de la plongeuse Fu Mingxia, qui, avec cinq titres olympiques et une breloque en argent à elles six, contribueront grandement au retour en force de la Chine (4e au tableau des médailles avec 54 médailles dont 16 en or). Dans les mêmes temps de passage à Atlanta (4e avec 50 médailles dont 16 en or), la Chine franchit un nouveau palier à Sydney (3e avec 59 médailles dont 28 en or) en s’appuyant, notamment, sur ses points forts que sont le tennis de table, le plongeon, le badminton, le tir, la gymnastique et l’haltérophilie. Avant de passer à la vitesse supérieure à Athènes, avec une deuxième place derrière les États-Unis (63 médailles dont 32 en or). Qu’en sera-t-il aux JO de Pékin ? Comme si c’était écrit d’avance, la première place au tableau des médailles semble promise à la Chine.
À l’image de sa subite montée en puissance sur le plan économique, l’histoire de la Chine aux Jeux olympiques se raconte en accéléré. Tout débute pourtant dès 1928, à Amsterdam. Mais jusqu’aux JO de 1948 à Londres, les athlètes de l’empire du Milieu rentrent bredouilles des différentes campagnes olympiques auxquelles ils participent (Los Angeles 1932, Berlin 1936)....