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Cycle Split-screen Timecode, de Mike Figgis Avec Salma Hayeck, Stellan Skarsgard et Holly Hunter. Quatre écrans. Quatre personnages?: Lauren, Rose, Alex et Lester. Quatre histoires qui n’en font qu’une. Le réalisateur de Leaving Las Vegas questionne le regard du spectateur en adoptant un langage entièrement basé sur le «?split-screen?». Lundi 16 juin, 20h30, Iesav L’homme qui marche, d’Aurélia Georges Avec César Sarachu et Mireille Perrier. Milieu des années 70. Un photographe fait la connaissance d’un homme émacié et ténébreux. Il s’appelle Viktor Atemian. C’est un homme qui a connu le succès, puis le désert total. Diplômée de la Fémis, Aurélia Georges, qui a dirigé des documentaires et des courts-métrages de fiction, signe avec L’homme qui marche son premier long-métrage qui parle du temps qui passe et des renoncements. Librement inspiré de l’histoire vraie de l’écrivain Vladimir Slepian, un auteur d’origine russe qui n’a publié qu’un seul ouvrage, en 1974, intitulé Fils de chien et publié aux éditions de Minuit, le sujet s’avérait être «?une enquête difficile parce qu’il y avait peu de traces, que certains ne voulaient pas en parler et aussi parce que ça avait été un homme très secret, qui cloisonnait les différentes parties de sa vie, si bien que celles et ceux qui le connaissaient ne se connaissaient pas entre eux?», dit la réalisatrice. Qui commente aussi le choix de son acteur. «?César Sarachu avait le visage émacié que je recherchais, la silhouette filiforme et aussi une douceur qui donne au personnage son humanité. César est aussi un grand travailleur et nous avons pu répéter chaque geste, chaque regard.?» Au Métropolis, du jeudi 12 (ce soir) au dimanche 22 juin à 20h00