EXPO Les bijoux du Victoria & Albert Museum s’offrent un nouvel écrin

Le 24 mai, le plus grand musée d’arts décoratifs du monde dévoilera au public une sélection de 3 500 bijoux et joyaux. Des merveilles exposées dans une toute nouvelle galerie baptisée The William and Judith Bollinger Jewellery Gallery. Un hommage à William et Judith Bollinger, les « très » généreux donateurs qui ont déboursé 7 millions de livres tout de même (presque 9 millions d’euros), pour la rénovation de l’ancienne galerie des bijoux du V&A de Londres. Et c’est à Eva Jiricna qu’a été confiée l’architecture intérieure de cette galerie. La femme a redessiné les espaces en ajoutant un escalier de verre en spirale permettant d’atteindre une mezzanine. « Nous espérons qu’elle (la galerie) suscitera l’inspiration pour tous ceux qui viendront la visiter, qu’ils soient femmes ou hommes de l’art, artistes, étudiants ou simplement amoureux de la beauté », déclarent William et Judith Bollinger. Qu’ils se rassurent, les 800 ans d’histoire de la joaillerie européenne séduiront et émerveilleront à coup sûr. Car ce sont des pièces historiques qui dévoilent leurs secrets. Parmi elles, les pendants qu’offrait Élisabeth I à ses favoris ou les célèbres «?Émeraudes Beauharnais?», cadeau de l’empereur Napoléon 1er à sa fille adoptive. Mais la galerie présente également des acquisitions plus récentes, comme le bandeau « Tutti Frutti » de lady Mountbatten en rubis, saphir, émeraude et diamants, une pièce dont elle fit l’acquisition en 1928 chez Cartier. En parallèle, plus de 140 joailliers ou orfèvres vivants sont également représentés dans les collections de la galerie. Des pièces contemporaines qui comprennent notamment des collections de bagues de Wendy Ramshaw. Notons que quatre ans de travaux auront été nécessaires pour réaménager ce nouvel écrin. Sarah AHSSEN