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Actualités - CHRONOLOGIE

Insolite

Jeanne d’Arc décapitée dans un musée de Rouen, l’« assassin » court toujours Une statue en cire de Jeanne d’Arc, la bergère brûlée vive à Rouen en 1431, a été décapitée mercredi dans un musée de cette ville française par un visiteur inconnu qui a aussitôt pris la fuite sans donner d’explication, a-t-on appris hier auprès du directeur du musée. Le visiteur, âgé d’une quarantaine d’années, s’est présenté mercredi au musée de cire Jeanne-d’Arc, a payé son billet et pénétré au sous-sol où se trouve retracée la vie de la Pucelle d’Orléans. Arrachant la main d’un garde armé en cire, le visiteur a sans autre forme de procès décapité la statue de Jeanne d’Arc d’un coup de hallebarde. L’alarme s’étant déclenchée, le directeur, Alain Préaux, s’est précipité au sous-sol, croisant violemment le chemin du « meurtrier » qui a réussi à prendre la fuite, emportant également avec lui une quarantaine de CD servant à l’animation du musée. Choqué et légèrement blessé au genou, M. Préaux a indiqué avoir porté plainte pour « vol, dégradation et violences ». « J’ai également prévenu mes collègues des musées (consacrés à Jeanne d’Arc) d’Orléans, Donrémy et Chinon pour qu’ils fassent attention » à ne pas être la cible de ce visiteur indésirable, a-t-il précisé à un correspondant de l’AFP. Ironie de l’histoire, la statue de celle qui s’est évertuée à « bouter les Anglais hors de France » a été provisoirement coiffée d’une tête... de jeune Anglaise, empruntée à un autre mannequin du musée par la direction qui souhaitait éviter de choquer les visiteurs en laissant le corps décapité. Deux Britanniques condamnés pour avoir dérangé Dave le dauphin Deux Britanniques ont été jugés coupables jeudi d’avoir maltraité un dauphin lors d’un bain de minuit dans la Manche après une soirée bien arrosée l’été dernier. Michael Jukes, 27 ans, et Daniel Buck, 26 ans, ont été condamnés chacun à 120 heures de travaux d’intérêt général et à payer 350 livres (330 euros) par un tribunal de Douvres, au sud-est de l’Angleterre. Ils ont été reconnus coupables d’avoir dérangé intentionnellement ou sans réfléchir un animal sauvage – en l’occurrence Dave le dauphin, une attraction touristique locale – quand ils ont décidé de se baigner alors qu’ils rentraient d’une soirée bien arrosée vers 5h00 du matin le 9 juin l’an dernier. Daniel Buck a reconnu s’être accroché à la nageoire dorsale du dauphin tandis que Michael Jukes a indiqué qu’il avait caressé le ventre du mammifère. Selon un témoin, qui a comparu devant la cour, l’un d’entre eux a crié : « Des gens payent des centaines de livres pour faire cela en Floride et moi je le fais à Folkestone ! » Des experts ont été appelés à la barre pour indiquer s’ils estimaient que le dauphin avait été dérangé par les facéties des deux hommes. Les accusés ont expliqué pendant le procès qu’ils n’avaient pas réalisé qu’ils faisaient quelque chose de mal et pensaient que le dauphin s’était « amusé » autant qu’eux. Des mères de famille espagnoles ruinées par leur calendrier érotique Des mères de famille d’un bourg espagnol qui avaient posé dévêtues pour un calendrier dans l’espoir de financer un centre de loisirs pour leurs enfants se retrouvent aujourd’hui endettées jusqu’au cou faute d’avoir écoulé leur stock. « C’est le calendrier érotique des pompiers de Bilbao qui nous a donné l’idée », a expliqué à l’AFP Rosa Garin, une de ces mères aujourd’hui menacées de poursuites par leur imprimeur. Mais seuls 1 500 des 7 000 exemplaires de ce calendrier érotique payé de leur poche ont été vendus, cinq euros pièce. Les sept mères avaient défrayé la chronique en novembre en se prenant elles-mêmes en photo, pratiquement nues, à la piscine municipale, au centre de tourisme rural ou à la boulangerie de leur village de Serradilla del Arroyo (Ouest), un bourg de 400 âmes. Mais après l’engouement initial, « il y a eu des retards de livraison de plusieurs semaines. Nos clients sont allés voir ailleurs », explique Rosa Garin. Elles ont contracté 9 000 euros de dette auprès de l’imprimeur, qui les menace aujourd’hui d’un procès et réclame 18 000 euros de dommages et intérêts. « On a péché par ignorance. On aurait dû signer un contrat avec l’imprimeur », reconnaît-elle. Les mères reprochent à l’imprimeur d’avoir réévalué en cours de route le coût des calendriers. « On doit payer 2,60 euros l’unité alors qu’au début on nous avait dit 1,90 euro. L’imprimeur nous a menti. Il a sous-traité à une entreprise et ça lui a coûté 1,30 euro l’unité », explique-t-elle. Les déboires des mamans de Serradilla del Arroyo leur ont fait un nouveau coup de publicité : « Ces derniers jours, on a eu une centaine d’appels d’Espagne, des États-Unis, de Belgique et du Canada pour des achats. » Mais elles ne croient plus aux miracles et s’attendent à une longue et coûteuse procédure judiciaire.
Jeanne d’Arc décapitée dans un musée de Rouen, l’« assassin » court toujours

Une statue en cire de Jeanne d’Arc, la bergère brûlée vive à Rouen en 1431, a été décapitée mercredi dans un musée de cette ville française par un visiteur inconnu qui a aussitôt pris la fuite sans donner d’explication, a-t-on appris hier auprès du directeur du musée. Le visiteur,...