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EXPOSITION - Vernissage ce soir, à 18h00, à la galerie al-Mada Leila Kanso peint la métaphysique des sentiments

Leila Kanso a suivi une première formation académique au Canada puis des cours de peinture, successivement, sous la férule de Ali Abass, de Ahmad Kleig et surtout de Jean-Marc Nahas, dont elle a fréquenté l’atelier durant trois ans. De ces trois artistes aux styles totalement différents, elle a acquis des notions et des techniques diverses qui sont venues enrichir sa prédisposition naturelle pour le dialogue des couleurs. Par sa palette, qui se distingue par la prédominance des tons chauds, exubérants et chaleureux comme sa terre natale, Leila Kanso réussit à exprimer l’émotion qui irrigue son inspiration. Car cette Libanaise, native du Venezuela – où elle a grandi avant de rejoindre Beyrouth dans les années soixante-dix pour intégrer la faculté de gestion et de sciences politiques de l’AUB – avoue une sensibilité et une émotivité exacerbées, couplées à un profond intérêt envers l’être humain. Autant d’éléments de sa personnalité qui donnent à ses peintures une étrange mixture faite de spiritualité et de chaleur humaine. « Créations du Créateur » Cette « métaphysique des sentiments », exprimée d’un pinceau imprégné de couleurs fortes et intenses, appliquées par de multiples superpositions de couches, donne souvent naissance chez cette artiste à des silhouettes diffuses évoluant en couple ou se démarquant d’une masse, dans un paysage irréel, entre limbes et paradis originel. Accompagnées de titres aussi éloquents que La recherche de la vérité (un duo qui semble s’engouffrer dans les entrailles rougeoyantes de la terre) ou Les Cycles de la vie (un nu féminin surdimensionné, placé au premier plan de ce qui ressemble à un paysage bucolique), les huiles et acryliques qu’elle expose, jusqu’au 23 avril, à la galerie al-Mada, célèbrent les « Créatures du Créateur » (titre de l’exposition). L’homme et la femme y sont poétiquement dépeints comme des êtres purs, parfois déchus, parfois perdus, mais toujours auréolés de cette humanité éplorée. Notamment, les figures de femmes aux visages d’icônes tristes que le pinceau de Leila Kanso semble représenter de manière quasi spontanée. Une trentaine d’œuvres qui, pour n’être pas toutes abouties, n’en dégagent pas moins une certaine énergie pleine d’émotion. Zéna ZALZAL Al-Mada (Hamra, rue Lyon, immeuble Mansour). Horaires d’ouverture : de 10h00 à 18h00 et le samedi de 11h00 à 15h00. Tél : 01/752616 – 617.
Leila Kanso a suivi une première formation académique au Canada puis des cours de peinture, successivement, sous la férule de Ali Abass, de Ahmad Kleig et surtout de Jean-Marc Nahas, dont elle a fréquenté l’atelier durant trois ans.
De ces trois artistes aux styles totalement différents, elle a acquis des notions et des techniques diverses qui sont venues enrichir sa...