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Un peu plus de... Chick flick et « girl’s movies »

Messieurs, cet article est pour vous. Il vous est destiné afin de comprendre, un peu mieux, les phénomènes qui peuvent s’exercer sur une fille, une femme, une copine, une épouse, une sœur ou une nièce quand elle regarde un « chick flick » ou, plus communément, un « girl’s movie ». L’appellation est d’origine contrôlée. Aux États-Unis, on utilise cette expression pour désigner un film visant presque uniquement une audience féminine. C’est dans les années 80 que le terme fut créé. Au Liban, on préfère employer la formule « girl’s movie »… Ça sonne plus juste. Un « chick flick » est un film romantique pas vraiment sérieux et qui est destiné aux femmes – dixit le dictionnaire anglais Collins. Si le film n’est pas sérieux, le concept, lui, l’est bel et bien. La femme qui a décidé de mater un « girl’s movie » doit se préparer pour le déversement lacrymal, les éclats de rire stupides et le sourire niais de circonstance. Pendant les deux heures (à peu près) de visionnage, la businesswoman de vos rêves, cette mère de famille qui jongle entre son boulot, ses trois gosses et sa vie sociale, cette femme sûre d’elle et cartésienne, se transforme soudain en adolescente de 12 ans, le nez coulant et les paupières qui battent. Et quel que soit son statut marital, qu’elle soit célibataire, mariée, divorcée ou autre, elle succombera à ces petits papillons qui virevoltent dans son estomac, ces fameux « butterflies in stomach » qui la gagneront quand elle verra Jude Law s’avancer vers Cameron Diaz (The Holiday) et l’embrasser tendrement. The Holiday par exemple, c’est le « chick » par excellence. Tous les ingrédients y sont : la femme trompée, quittée pour une autre, puis la rencontre avec l’incorrigible séducteur qui ne craquera que pour elle. Sans compter tous les petits détails qui mettent la larme à l’œil : le chien tout mignon, la fille qui s’effondre en pleurs, fourrée au fond de son lit avec un pyjama en pilou, le vieux émouvant qui aide la jeune et la scène finale où l’héroïne court dans la neige pour retrouver celui qui lui a redonné goût à la vie, le tout bercé par une bande-son sirupeuse. Les bons sentiments suintent, la fin est prévisible et la femme est contente. Si, par hasard, vous avez regardé ce film, ou un autre, avec votre compagne, vous avez probablement eu les poils qui se sont hérissés à plusieurs reprises devant tant de conneries « guimauvesques » et vous avez été encore plus dévasté lorsque vous l’avez surprise disant à son amie de regarder ce « film génial »… elle, l’amatrice de Kubrick, la fan absolue de Bunuel, l’inconditionnelle de cinéma coréen. Eh oui… C’est comme ça, on ne peut rien y faire, il y a ce petit truc qui se déclenche en elle et qui raye d’un coup toute émotion contrecarrant ce romantisme « à deux balles », celui qui a fait le succès de la légendaire Barbara Cartland. Tout ça est bien cliché, je le sais… Mais attention, il existe certains « girl’s movies » un peu plus intelligents que le film de Nancy Meyers ou No Reservations (voir plus haut). Notting Hill, Bridget Jones, Love Actually (avec le sublimissime George Clooney, cet homme parfait pour lequel quasiment toutes les femmes se pâmeraient), par exemple, mettent la barre un peu plus haut. Mais entre vous et moi messieurs, qui s’en fout de la barre ? Je m’en vais d’ailleurs de ce pas retrouver la collection Harlequin que j’avais volée à ma grand-mère…
Messieurs, cet article est pour vous. Il vous est destiné afin de comprendre, un peu mieux, les phénomènes qui peuvent s’exercer sur une fille, une femme, une copine, une épouse, une sœur ou une nièce quand elle regarde un « chick flick » ou, plus communément, un « girl’s movie ». L’appellation est d’origine contrôlée. Aux États-Unis, on utilise cette expression...