Changes et Bourses La Byblos Bank au centre des attentions à la Bourse de Beyrouth Jean-Paul MOUBARAK

Face à une situation politique morose, les investisseurs ne semblent pas se démonter et se sont avancés hier dans des transactions dans le département des bancaires, ce qui a mené l’indice BLOM à clôturer en hausse. Sur sept valeurs négociées, cinq ont terminé dans le vert et deux sont restées stables. Également dans le département des bancaires, la Byblos Bank a eu la cote avec des volumes importants négociés sans, pour autant, que cela n’affecte énormément le prix de l’action. En effet, les actions ordinaires se sont maintenues à 2,16 $ sur 68 227 actions et les prioritaires ont haussé légèrement de 0,46 % à 2,17 $. Les actions ordinaires de la Bank of Beirut sont restées stables à 13 $. Les certificats GDR de la Bank Audi prenaient 0,90 % à 72,80 $ et ceux de la BLOM Bank 0,22 % à 90 $. Dans le secteur immobilier, Solidere continue à hausser avec des clôtures à 21,36 $ (+0,14 %) pour les actions A et 21,34 $ pour les actions B (+1,86 %). Suite à ces hausses, l’indice BLOM a suivi le mouvement avec une clôture en légère hausse de 0,38 % à 1 452,51 points sur 216 915 actions négociées à 1 466 279 $. Sur le marché des changes, le dollar a été traité par les banques entre 1 513,25 LL et 1 514,25 LL, avant que la BDL ne le clôture à 1 507,50 LL. Des clôtures mitigées à l’international Les Bourses européennes, contrairement à Wall Street, ont terminé en hausse hier, sur leur lancée de mardi, bénéficiant toujours d’un mouvement de chasse aux bonnes affaires et de l’action concertée des Banques centrales sur le marché du crédit. En effet, les Banques centrales multiplient les opérations d’urgence pour tenter de renflouer le système financier sans toutefois parvenir à trouver des moyens durables pour empêcher l’aggravation de la crise financière déclenchée par les subprimes. L’euro remontait face au billet vert mercredi, après avoir dépassé pour la première fois depuis son lancement en 1999 la barre de 1,55 dollar, suite à une hausse de la production industrielle en zone euro et face au scepticisme des marchés sur l’action concertée des Banques centrales.