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Tchad À Paris, Yorongar dit aller « mal » et pense qu’Ibni est mort

L’opposant tchadien Ngarlejy Yorongar, porté disparu après l’attaque rebelle sur N’Djamena début février et réapparu au Cameroun, est arrivé hier à Paris où il a affirmé qu’il allait « très mal » et a dit craindre qu’un autre opposant, Ibni Oumar Mahamat Saleh, ne soit « mort ». La France, qui soutient le président tchadien Idriss Deby Itno, s’est dit prête à accorder l’asile politique à M. Yorongar s’il en faisait la demande. « Ce n’est pas encore le moment », a déclaré l’opposant aux journalistes à l’aéroport de Roissy, où il arrivait de Yaoundé via Bruxelles. « Ma préoccupation principale est de me faire soigner avant de voir ce qu’il faut faire. J’ai des inquiétudes qu’on m’ait peut-être empoisonné », a ajouté M. Yorongar, qui s’exprimait et se déplaçait sans difficultés apparentes. Le responsable a par ailleurs appelé Paris à « clarifier les choses » sur son engagement au Tchad.
L’opposant tchadien Ngarlejy Yorongar, porté disparu après l’attaque rebelle sur N’Djamena début février et réapparu au Cameroun, est arrivé hier à Paris où il a affirmé qu’il allait « très mal » et a dit craindre qu’un autre opposant, Ibni Oumar Mahamat Saleh, ne soit « mort ». La France, qui soutient le président tchadien Idriss Deby Itno, s’est dit prête...