Rechercher
Rechercher

Actualités

Je souhaite bonne chance aux leaders Libanais, surtout que nous venons d’entrer dans l’année du rat

Un mot sur la situation qui prévaut au Liban, sur cette impasse politique et ce vide institutionnel qui semble vouloir totalement perdurer… Ce n’est bien ni pour le pays, ni pour les Libanais, ni pour le Moyen-Orient. Il faut en finir. Comment ? L’initiative arabe est une bonne base. Nous la soutenons. Mais il ne saurait y avoir de solution si les différentes factions libanaises ne pensent pas aux intérêts du Liban d’abord. Il faut des concessions mutuelles. Qu’est-ce qui empêche Pékin d’utiliser son influence et user de pressions sur Damas ? Il faut cesser de penser à cela. Les uns nous demandent de faire pression sur les États-Unis, les autres sur la Syrie et l’Iran. Mais nous, nous comptons sur les Libanais. Vous ne les surestimez pas un peu ? Nous faisons ce que nous pouvons, notamment au sein du Conseil de sécurité. Vous ne pensez pas que Pékin aurait pu – et peut – en faire davantage pour le Liban au Conseil de sécurité ? Il n’y a pas de problèmes avec la Chine au Conseil. Nous avons voté les résolutions 1595 et 1664, et si nous nous sommes abstenus pour la 1757, c’est par principe. Et nous soutenons tout autant la 1701 : nous l’avons votée. Pourquoi la Chine ne met pas le Liban au cœur de l’équation proche-orientale ? Pékin suit de très près la situation au Liban. Encore une fois : nous faisons ce que nous pouvons, à l’ONU ou sur le terrain. Nous avons envoyé des soldats au sud, dans le cadre de la Finul ; nous avons participé aux conférences de Stockholm et de Paris III, et depuis 2005, nos dons au Liban se sont élevés à plus de cent millions de yuans. Il n’y a pas de pétrole au Liban… Nous ne demandons rien au Liban en contrepartie, sinon l’amitié. La stabilité de ce pays et de cette région est primordiale pour la Chine. Nous voulons être amis avec tous les Libanais, comme nous voulons entretenir de bonnes relations avec l’Iran, la Syrie et l’Arabie saoudite. Un mot sur les Libanais : comment les voyez-vous depuis que vous êtes en poste ? Les Libanais sont très intelligents, très ouverts, accueillants, généreux… Mais ils ne s’entendent pas entre eux… Ils devraient se sentir d’abord libanais avant que d’être sunnites, chiites ou chrétiens ; il faut qu’ils s’entendent avant d’écouter les autres. Ce n’est pas normal qu’il faille un Amr Moussa pour qu’ils s’assoient ensemble… Le seul conseil de la Chine aux Libanais ? C’est qu’ils règlent leurs problèmes par le dialogue, dans l’intérêt du pays. Je leur souhaite bonne chance. Et puis… c’est le moment : nous sommes entrés dans l’année du rat…
Un mot sur la situation qui prévaut au Liban, sur cette impasse politique et ce vide institutionnel qui semble vouloir totalement perdurer…
Ce n’est bien ni pour le pays, ni pour les Libanais, ni pour le Moyen-Orient. Il faut en finir. Comment ? L’initiative arabe est une bonne base. Nous la soutenons. Mais il ne saurait y avoir de solution si les différentes factions...