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Auto - Le jeune prodige finlandais est, comme Grönholm, un adepte de la « maximum attack » Latvala se contenterait d’un podium au rallye du Mexique

Jari-Matti Latvala, vainqueur à 22 ans de son premier rallye de championnat du monde, début février en Suède, n’a pas chômé depuis sa première victoire en WRC et se contenterait d’un podium au rallye du Mexique pour son troisième rallye seulement comme pilote d’usine. Après la Suède, Latvala a d’abord dû répondre à de nombreuses demandes d’interviews : « C’était une surprise car je ne m’attendais pas à autant d’intérêt de la part des médias. Ça m’a pris beaucoup de temps après le rallye », raconte Latvala, dont le père, bon rallyman amateur, a été ému aux larmes par la victoire de son fils. Jari-Matti a succédé en Suède au regretté Henri Toivonen, son idole de jeunesse, comme plus jeune vainqueur de toute l’histoire du WRC. Il avait débuté au volant d’une vieille Sunbeam Avenger ayant appartenu... à Toivonen, puis disputé son tout premier rallye officiel à 17 ans en Grande-Bretagne. Repéré et financé par Timo Joukhi, un homme d’affaires spécialisé dans les « Finlandais volants » (il avait repéré Makinen et relancé Kankkunen), Latvala a gravi quatre à quatre les escaliers de la gloire, plus vite que Mikko Hirvonen, autre poulain de l’écurie Joukhi qu’il a rejoint cette année dans l’équipe d’usine Ford. « Jari-Matti fait partie de la nouvelle génération du rallye. Avec Mikko, ils ont un bel avenir dans notre sport », dit Marcus Grönholm, leur illustre aîné, du haut de ses 30 victoires en WRC. Fraîchement retraité, Marcus partage quelques points communs avec Jari-Matti, notamment le fait d’avoir gagné son tout premier rallye en Suède, en 2000, l’année de son premier titre mondial. « Plus tôt que prévu » Autre point commun, Latvala est comme Marcus un adepte de la « maximum attack » alors qu’Hirvonen, 27 ans, est plus réfléchi, plus prudent. Cette approche a coûté beaucoup d’argent à Joukhi, car Jari-Matti a plié beaucoup de voitures, mais elle commence à porter ses fruits. « Je savais que Jari-Matti gagnerait cette saison, mais c’est arrivé plus tôt que prévu », confie Malcolm Wilson, le patron de Ford en rallyes, convaincu que Latvala sera un jour champion du monde. Ce n’est pas encore à l’ordre du jour car cette saison, Jari-Matti doit continuer à apprendre son métier, tout en marquant le plus de points possible pour Ford. Alors que le travail reprenait dans la concession familiale de matériel agricole, à Toysa (ouest de la Finlande), Latvala Junior partait pour quatre jours d’essais sur les pistes de Château Lastours, dans le sud de la France, afin de préparer avec Hirvonen les prochains rallyes sur terre. « Je suis très satisfait de ces essais. Les nouveaux pneus Pirelli sont très résistants. J’ai eu deux impacts contre des pierres mais aucune crevaison, donc je ne suis pas inquiet », résume Latvala. Sa seule inquiétude au Mexique, ce sont « les gués en béton », parfois « profonds », dans lesquels les voitures risquent de « prendre de gros chocs ». « Je n’ai pas beaucoup d’expérience au Mexique, par rapport à d’autres rallyes, et il faudra que je sois un peu plus calme qu’en Suède. Une autre victoire n’est pas un objectif réaliste et je serais très heureux de prendre la 3e place », a dit le jeune Finlandais avant de partir pour Leon. Septième l’an dernier, il a les moyens de faire beaucoup mieux.
Jari-Matti Latvala, vainqueur à 22 ans de son premier rallye de championnat du monde, début février en Suède, n’a pas chômé depuis sa première victoire en WRC et se contenterait d’un podium au rallye du Mexique pour son troisième rallye seulement comme pilote d’usine.
Après la Suède, Latvala a d’abord dû répondre à de nombreuses demandes d’interviews : «...