FESTIVAL AL-BUSTAN - Pour la soirée du mercredi 20 février 2008 L’orchestre Aurore sous la direction de Nicholas Collon : jeunesse et talent

Une soirée placée sous le signe de la jeunesse et du talent avec l’orchestre Aurore dirigé par maestro Nicholas Collon. Les mélomanes pourront apprécier, dans un programme original et mêlant subtilement élans romantiques germaniques et modernité, de très belles pages de Johannes Brahms (Sérénade n°1), Richard Wagner (l’Idylle de Siegfried) et Frederik Delius (Une promenade aux jardins du paradis). Fondé en 2004 par les jeunes chefs d’orchestre Robin Ticciati et Nicholas Collon, l’orchestre Aurore est formé d’une quinzaine de musiciens. Les premiers concerts de l’orchestre au Cadogan Hall et LSO Saint Luc de Londres, avec des partitions allant de Mozart à Wagner, en passant par Stravinsky et Schoenberg, ont été salués avec enthousiasme et succès aussi bien par la presse que le public. En 2005, c’est avec un succès plébiscité par toute la critique que le jeune orchestre a donné l’Apollo de Stravinsky en partenariat avec la compagnie de danse Michael Clark. En 2006, les concerts se sont succédé et c’est au Festival d’Aldebourg que les mélomanes chevronnés ont pu applaudir le Concerto de chambre de Ligeti ainsi que la superbe Symphonie n°4 de Mahler. Une première commande musicale, Crimson Skies, du compositeur suédois Tobias Brostrôm, est donnée à l’orchestre Aurore. Par ailleurs, après une série de trois concerts, l’orchestre s’est vu décerner le Leverhulme Fellowship de l’Académie royale de la musique en 2007. Le parcours de Nicholas Collon Né en 1983, Nicholas Collon, formé au Clare College de Cambridge, aussi bien à l’aise au piano qu’au violon et à l’orgue, est un chef d’orchestre qui dirige l’orchestre Aurore tout en travaillant avec un éventail d’autres orchestres et chœurs à travers Londres et la scène musicale internationale. Parmi ses sélectives prestations, on cite volontiers La Passion selon Saint-Mathieu de Bach, de nombreuses œuvres de Benjamin Britten, La flûte enchantée de Mozart ainsi que les « masters class » des chanteurs de la BBC, sans évoquer ses fructueuses collaborations avec Sir Neville Marriner et Paul Bunyan. Pour les amateurs de la musique orchestrale, voilà un moment de rêve, surtout pour applaudir la magnifique Idylle de Siegfried de Wagner qu’on écoute rarement sur une scène libanaise.