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La France favorise la reprise du dialogue avec l’Iran sur le nucléaire

Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’est déclaré hier en faveur de « l’ouverture d’un dialogue » avec l’Iran pour convaincre ce pays de stopper son programme d’enrichissement d’uranium, tout en préconisant des sanctions, le cas échéant. « Nous sommes tous unis (au sein de la communauté internationale) pour des sanctions contre l’Iran, mais nous appuyons l’ouverture de discussions », a déclaré aux journalistes M. Kouchner à l’issue d’un entretien avec le président israélien, Shimon Peres. « Oui à des sanctions, mais il faut engager un dialogue avec l’Iran qui est un grand pays et un pays de grande culture », a-t-il souligné. Les Six s’attendent à ce que l’Iran « réponde à l’ensemble des demandes de la communauté internationale », avait déclaré jeudi à Paris M. Kouchner au directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohammad el-Baradei. M. Kouchner « a rappelé que les Six (Allemagne, Royaume-Uni, France, Chine, Russie, États-Unis) (...) souhaitent que l’Iran réponde à l’ensemble des demandes de la communauté internationale formulées par les résolutions du Conseil des gouverneurs de l’AIEA et du Conseil de sécurité des Nations unies », selon un communiqué officiel. Israël accuse l’Iran de continuer à vouloir se doter de la capacité nucléaire, ce que Téhéran nie. Israël considère l’Iran comme son « principal ennemi stratégique », le président iranien Mahmoud Ahmadinejad appelant régulièrement à « rayer de la carte » l’État hébreu.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’est déclaré hier en faveur de « l’ouverture d’un dialogue » avec l’Iran pour convaincre ce pays de stopper son programme d’enrichissement d’uranium, tout en préconisant des sanctions, le cas échéant. « Nous sommes tous unis (au sein de la communauté internationale) pour des sanctions contre l’Iran, mais...