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ÉDITION Denis Tillinac « amoureux de la France »

L’écrivain Denis Tillinac réhabilite un patriotisme viscéral et généreux, contre les partisans de l’« autodénigrement », dans un Dictionnaire amoureux de la France (Plon) paru à Paris début février. De d’Artagnan à Zinédine Zidane, Tillinac aime la France en bloc et en détail. Son histoire (de France), sa capitale et ses provinces, ses églises et ses routes départementales. « L’article premier de mon credo patriotique est simple comme bonjour : la France est de loin ce que l’histoire a tramé de mieux sur les cinq continents», écrit-il. Mais il s’empresse d’ajouter que tous les autres «ismes » – « racisme, nationalisme, régionalisme... » – lui sont étrangers. Car son patriotisme « rustique» est gai et fraternel. L’« identité française » n’est pas son combat. « À quoi bon en rajouter sur cette “identité”, elle coule de source... c’est un terreau, pas un camp retranché. On peut être Français et venir d’ailleurs », écrit l’ancien conseiller de Jacques Chirac pour l’Afrique. Son amour de la France, il l’oppose « à cette manie de certains intellos » de la dénigrer: «Ils se croient émancipés des attaches naturelles à tout peuple, ils ont simplement un mépris de caste pour le peuple », écrit-il. En 400 pages, l’écrivain originaire du massif central trace sa géographie littéraire, gastronomique, sportive, et le mot bonheur revient à chaque étape. Itinéraire classique d’un enfant de l’après-guerre. Son dictionnaire est un chapelet de lieux, de dates et de personnages made in France. Clovis et Bonaparte – « Ce Corse ivre de fatuité et d’une vulgarité de parvenu continue de m’ébahir » –, Emma Bovary et le commissaire Maigret. Son Dictionnaire amoureux, c’est la loi du genre, évite la banlieue de Paris, la pollution, l’ANPE et les sujets qui fâchent. Tillinac préfère se réchauffer au zinc des bistrots, « allumer une cigarette, la fumer en regardant béatement des inconnus passer derrière la vitre ». Plaisir d’autrefois désormais passible d’une forte amende. Et si son compteur personnel est parfois bloqué aux années 1960, il s’émerveille devant le TGV « toujours à l’heure » et le coup de tête de Zidane.
L’écrivain Denis Tillinac réhabilite un patriotisme viscéral et généreux, contre les partisans de l’« autodénigrement », dans un Dictionnaire amoureux de la France (Plon) paru à Paris début février. De d’Artagnan à Zinédine Zidane, Tillinac aime la France en bloc et en détail. Son histoire (de France), sa capitale et ses provinces, ses églises et ses routes...