Brèves régionales

L’Égypte va lancer un appel d’offres pour son premier réacteur nucléaire L’Égypte va lancer un appel d’offres international en février pour son premier réacteur nucléaire, a annoncé l’agence officielle MENA. « L’agence de l’énergie nucléaire lancera en février un appel d’offres international pour la construction du premier réacteur nucléaire d’Égypte, d’un montant de 1,5 à 1,8 milliard de dollars », selon MENA. « Le type de réacteur et son fabricant seront choisis conformément aux normes internationales de sécurité (...) », a ajouté l’agence, affirmant que la « réputation » des candidats et le coût proposé de la construction seraient pris en compte. « L’offre est ouverte à tous les pays », a-t-elle précisé. Le 10 janvier, l’Égypte a annoncé qu’elle avait commencé d’étudier le site de Dabaa, sur la côte méditerranéenne, pour y implanter sa première centrale nucléaire. Le président égyptien, Hosni Moubarak, a annoncé en octobre la décision de l’Égypte de se doter de centrales nucléaires, relançant son programme nucléaire après un gel de 20 ans. L’Égypte a ratifié en 1981 le traité international de non-prolifération nucléaire (TNP). Algérie : coulée du premier lingot d’or d’une entreprise algéro-australienne L’entreprise algéro-australienne Enor a annoncé pendant le week-end avoir coulé son premier lingot d’or provenant de la mine d’Amesmessa, dans le Hoggar (Tamanrasset, à l’extrême sud algérien). Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines Chakib Khelil a assisté à l’opération. Le projet a nécessité un investissement de 47 millions de dollars. Enor ambitionne de porter sa production d’or à 3 tonnes par an, a indiqué cette entreprise. Enor exploite en partenariat avec des opérateurs australiens deux mines d’or dans la région : Amesmessa et Tirek. Quelque 500 permis d’exploitation ou de recherche minière ont été attribués par Alger depuis l’adoption d’une nouvelle loi sur les mines en 2000, ouvrant le secteur aux investisseurs privés algériens et étrangers. La loi stipule notamment la séparation entre la propriété du sol et du sous-sol, la distinction entre l’État et l’opérateur, et accorde des avantages fiscaux aux exploitants. « L’Algérie reste peu explorée et ses perspectives (minières) ne sont pas négligeables », avait alors déclaré M. Khelil, en appelant les sociétés algériennes et étrangères à investir dans les mines en Algérie.