Insolite

À vendre garde-robe, vaisselle et cadeaux kitsch de Mitterrand Costumes, chaussures, cravates et cadeaux, prestigieux, ordinaires ou kitsch, ayant appartenu à François Mitterrand seront vendus aux enchères le 29 janvier à Paris à l’initiative de la veuve de l’ancien président. Les nostalgiques de l’époque du seul chef d’État socialiste de la Ve République, au pouvoir de 1981 à 1995, pourront se disputer 367 objets, d’un costume de laine anthracite sur mesure livré en 1981 et marqué « M » à un cadeau de Fidel Castro ou un autre de la présidente des Philippines Corazon Aquino. Le produit de la vente sera versé à la fondation dirigée par Danièle Mitterrand, France libertés, a déclaré à Reuters Bénédicte Blondeau-Wattel, de la maison parisienne Tajan, organisatrice de la vente, qui se tiendra à l’hôtel Drouot. Les prix de départ seront peu élevés, de quelques dizaines d’euros à 2 000 euros maximum pour une valise en cuir contenant des huiles de bain offerte en Arabie saoudite. « On a prévu des prix bas pour que tous les Français qui aimaient M. Mitterrand puissent surenchérir », a expliqué Bénédicte Blondeau-Wattel. Seront vendus pêle-mêle costumes, imperméables, chemises, polos, écharpes, feutres, un chapeau de paille, des chaussures, une robe d’avocat Cerruti bordée d’hermine (estimée entre 100 et 150 euros), une paire de pantoufles Church’s en velours noir brodées d’une rose rouge dans leur boîte (150 à 250 euros), une cravate de soie Hermès avec des roses rouges sur fond vert bouteille (100 à 150 euros). Plus insolite, figurera un lot de dix pochettes de voyage d’Air France, dont une de Concorde (60 à 90 euros), qui démontre que même les présidents en voyage officiel savent conserver les petits cadeaux de la vie quotidienne. Une nuit dans les toilettes de l’Opéra Une Estonienne mélomane de 84 ans a dû passer la nuit dans les toilettes de l’Opéra national de Tallinn, où elle avait été enfermée par erreur à la fin du spectacle dimanche, a annoncé cette semaine un responsable de l’établissement. La vieille dame, ancienne professeur de musique, a décidé de passer aux toilettes après avoir assisté pendant trois heures et demie à la représentation de La Cenerentola (Cendrillon), un opéra comique de Rossini, a précisé Eero Raun, conseiller du directeur de l’Opéra. Alors que le public quittait le bâtiment, un membre de l’administration a éteint les lumières et fermé la porte des toilettes, apparemment sans vérifier si quelqu’un se trouvait encore dans les cabines. La dame, dont l’identité n’a pas été révélée, a été découverte 20 heures plus tard quand le personnel est venu préparer le spectacle de lundi. Elle a été aussitôt transportée à l’hôpital pour des examens, car elle s’était cogné la tête en cherchant une issue dans le noir. « C’est très embarrassant. Je suis allé moi-même lui rendre visite chez elle, et je peux dire qu’elle va bien. C’est une assidue de l’Opéra et je la connais personnellement », a déclaré M. Raun à l’AFP. Une enquête interne a été lancée à l’Opéra national et le membre du personnel responsable de l’incident a été mis à pied pour avoir violé les règlements qui interdisent la fermeture des toilettes à clef. Napoléon remplace Mao dans une publicité contestée de Citroën Critiqué pour avoir utilisé récemment l’image d’un Mao qui louche et à la bouche tordue dans une publicité en Espagne, Citroën a remplacé le leader chinois par un... Napoléon furibard. La publicité utilisant le portrait peu flatteur de Mao Tsé-Toung avait suscité une certaine émotion parmi la communauté chinoise en Espagne et le constructeur automobile français s’était excusé, s’engageant à ne plus l’utiliser. La nouvelle version de la publicité diffusée dans la presse espagnole fait apparaître l’empereur, l’air furieux, au-dessus d’un modèle de la marque française, avec le même slogan que celui utilisé pour Mao : « Rendre à César ce qui est à César. » Napoléon a peu de défenseurs en Espagne, qui commémore cette année le 200e anniversaire de l’invasion du pays par les troupes de l’empereur français et de l’épisode sanglant du 2 de Mayo 1808 à Madrid, illustré par Goya.