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Tennis - Roger Federer remet son titre en jeu à Melbourne à partir d’aujourd’hui Vieille rengaine ou nouveau souffle à l’Open d’Australie ?

Après une année 2007 outrageusement dominée par Justine Henin et Roger Federer, l’Open d’Australie donnera à partir d’aujourd’hui une première indication quant aux chances de voir l’histoire se répéter. Comme tous les ans, la planète tennis guette le changement, et le premier tournoi du grand chelem de l’année sert à cet égard de révélateur. Si, de par sa position dans le calendrier et les conditions de chaleur parfois extrêmes, il est propice aux surprises (Baghdatis et Gonzalez en finale ces deux dernières éditions), il offre néanmoins une bonne grille de lecture pour la saison à venir. « C’est un tournoi particulier car il permet de répondre à un tas de questions. Avant, c’est un peu l’inconnu, après, on en sait déjà beaucoup plus », souligne Federer, curieux de voir où il en est par rapport à la concurrence dont il suit les progrès avec attention. Ces derniers mois, le Suisse, qui reste évidemment le grand favori à Melbourne, a pu constater que le danger viendra sans doute d’abord de la nouvelle vague qui s’est considérablement étoffée. À côté de son rival traditionnel Rafael Nadal, trois autres joueurs de 21 ans et moins figurent aujourd’hui dans le top 10. Et tous ont envie de mettre fin au règne du Suisse qui dure depuis le 2 février 2004. Le cas Nadal laisse perplexe Novak Djokovic, 3e joueur mondial, s’affirme pour l’instant comme le plus ambitieux des trois. Finaliste de l’US Open, le Serbe ne fait pas de complexes et a déjà battu Federer en finale de Montréal l’été dernier. Derrière lui, Richard Gasquet (8e) et Andy Murray (9e), que beaucoup voient très fort cette année, constituent également une menace potentielle. Autant sans doute que Nadal qui n’a jamais brillé en Australie (quart de finale au maximum) et n’a pas l’air au mieux. L’Espagnol jure du contraire, mais son effondrement en finale de Madras (6-0, 6-1 face à Youzhny) laisse perplexe. C’est le même cas pour David Nalbandian. Au meilleur de sa forme, il constituerait sans doute le plus grand danger pour Federer. Mais l’Argentin, injouable en fin de saison (victoires à Madrid et Bercy), s’est une nouvelle fois blessé au dos, ce qui fragilise fortement sa position d’outsider n° 1. Federer, qui a bâti une grande partie de son succès sur un état de santé resplendissant, a lui-même été handicapé ces derniers jours par un virus gastrique qui l’a empêché de disputer le moindre match de préparation. Henin au-dessus du lot Un premier tour sans piège face à l’Argentin Diego Hartfield devrait cependant lui suffire pour prendre la température de l’événement et s’habituer à la nouvelle surface. Si l’acclimatation se passe comme prévu, il pourra alors vaquer à son occupation favorite : écrire l’histoire. S’il s’impose une quatrième fois à Melbourne, il ne sera plus qu’à une longueur du record de 14 victoires en grand chelem de Pete Sampras. Roland-Garros deviendrait alors un rendez-vous somptueux. Chez les femmes, il est d’ordinaire plus difficile de dégager un favori indiscutable. Mais Justine Henin possède aujourd’hui une telle mainmise sur le circuit que tout autre résultat qu’une victoire finale serait une réelle surprise. Absente l’an dernier pour raisons sentimentales, la Wallonne n’a ensuite laissé que des miettes à ses adversaires. Invaincue depuis Wimbledon, elle a remporté les six derniers tournois auxquels elle a participé, dont celui de Sydney samedi. Sa domination relègue à l’arrière-plan toutes ses concurrentes, que ce soient Maria Sharapova, les sœurs Williams ou le duo serbe Jankovic-Ivanovic. Seul bémol, l’Open d’Australie n’est pas le tournoi qui, lui, a le plus réussi dans le passé, avec une seule victoire, en 2004.
Après une année 2007 outrageusement dominée par Justine Henin et Roger Federer, l’Open d’Australie donnera à partir d’aujourd’hui une première indication quant aux chances de voir l’histoire se répéter.
Comme tous les ans, la planète tennis guette le changement, et le premier tournoi du grand chelem de l’année sert à cet égard de révélateur. Si, de par sa...