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BIG LOVE Saison 1 Avec cette série, HBO a décidé de jouer sa dernière carte. C’est qu’avec la fin des Sopranos, la chaîne américaine, à l’origine du carton de Sex and the City, a lancé l’année dernière une des séries les plus originales de la télé. Eh oui, on peut encore en faire. Big Love, que vous avez pu voir si vous avez Canal +, raconte l’histoire de Bill Henrickson, interprété par Bill Paxton (Terminator, Titanic, Twister), un homme d’affaires accompli, un père attentionné et un mari aimant. Oui, mais un mari amant de trois femmes. Autant l’une que l’autre. Bill les a épousées l’une après l’autre. Barbara (Jeanne Tripplehorn), Nicky (Chloë Sevigny) et la toute dernière, Margene. Avec elles, il a sept enfants, et tout ce beau monde vit dans trois maisons formant une résidence. Ce qui leur permet d’offrir une façade au monde extérieur, parce que la polygamie est interdite aux USA… Ne citant jamais les mormons, la série fait tout de même couler beaucoup d’encre outre-Atlantique. À voir, car cette famille unie est attachante et leurs déboires avec la communauté sont passionnants. FRACTURE Gregory Hoblit On va y aller « franco » dès le début. Le problème avec Fracture, sagement traduit en français La faille, c’est qu’il y a une grosse faille dès le départ. Ce thriller purement hollywoodien, bien filmé, bien interprété… est trop facile. Dès le début de l’intrigue, on sait où est la faille. On sait comment Anthony Hopkins alias Ted Crawford, qui vient de découvrir l’infidélité de sa jeune épouse, rate son crime parfait. Eh oui, alors que tout le film repose sur une série de rebondissements plus que sur la psychologie des personnages, on se doute du pourquoi du comment dès le départ. N’est pas Usual Suspect qui veut. Pourtant l’intrigue était bonne à la base. Ted Crawford tire une balle dans la tête de sa femme. Alors qu’il avoue son crime, il tend un piège à l’amant de sa femme, qui n’est autre que l’inspecteur qui couvre l’affaire. Face à un jeune procureur aux dents longues, Crawford s’en donne à cœur joie. Se laisse voir en DVD. DANSE AVEC LUI Valérie Guignabodet Amoureux du cheval, bienvenue au cinéma. Danse avec lui n’a pas eu beaucoup de succès dans les salles françaises. Il n’est d’ailleurs pas venu dans les nôtres. Mais le voici, disponible dans certaines dévédéthèques. Et pourquoi pas ? Parce que ce film intimiste et fortement sensuel est très agréable à visionner. Qu’on aime ou pas les chevaux. On aime Mathilde Seigner et ce naturel que personne d’autre ne possède dans le 7e art français, on aime Samy Frey, terriblement craquant depuis toujours et encore plus depuis qu’il a pris de la bouteille, et on aime cette histoire, certes un peu convenue, mais qui dégage une authenticité propre au cinéma français. Cette histoire, c’est celle d’une femme qu’un accident de cheval a traumatisée. Grâce à un maître d’équitation misanthrope, elle se remet en selle. Une histoire, belle, comme on les aime.