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De mauvais vieux : Pippen, Rodman et les autres

Après une existence dorée, trop facile, et des années passées à crouler sous une montagne de dollars, le retour à la vraie vie est parfois douloureux pour les joueurs NBA. Certains finissent même sans le sou, criblés de dettes, quand ils n’ont pas, durant la carrière, déjà entamé leur crédit à cause de comportements totalement irresponsables. Ce problème de réinsertion fait régulièrement l’actualité autour des parquets. Trois exemples récents l’ont encore démontré, en commençant par celui de Scottie Pippen, l’ancien lieutenant favori de Michael Jordan, couvert de dollars à l’époque dorée des Chicago Bulls. Fauché, il vient comme son ancien équipier, le fantasque Dennis Rodman, d’accepter d’évoluer sous l’improbable maillot des Finlandais du ToPo Helskinki pour deux matches-exhibition... Autant dire le tiers-monde du basket, mais le chèque promis par le club nordique comporte, paraît-il, de nombreux zéros. Plus pathétique encore, la situation de Jason Caffey. Double champion NBA avec Chicago à la fin des années 90, ce vétéran de la Ligue, passé aussi par Golden State et Milwaukee, a été déclaré en faillite personnelle. Débordé par ses créanciers, il ne pouvait plus faire face aux pensions alimentaires qu’il est tenu de verser... aux sept femmes qui lui ont donné huit enfants. Tarpley amnésique ? Mais la palme revient indéniablement à Roy Tarpley. Aujourd’hui âgé de 43 ans, cet ancien intérieur très doué, « drafté » en septième position par Dallas en 1986 et élu meilleur sixième homme de la Ligue deux ans plus tard, tournait à 12,6 points et dix rebonds de moyenne. Seulement voilà, le New-Yorkais avait aussi et surtout un problème récurrent de dépendance à la drogue et l’alcool. Banni une première fois de la NBA en 1991, il s’était offert un passage remarqué en Europe, gagnant notamment la Coupe des Coupes 1993 pour le compte de l’Aris Salonique. Revenu aux États-Unis, il enfreignait à nouveau très vite les règles de conduite de la NBA, accablé par une multitude de problèmes extrasportifs. Depuis, plus personne n’a entendu parler de Tarpley. Jusqu’à ces derniers jours. Sûrement frappé d’amnésie, il vient d’attaquer devant les tribunaux la ligue nord-américaine et son employeur de l’époque, à savoir les Dallas Mavericks, pour discrimination. Ses défenseurs estiment que Roy Tarpley a été victime d’un manquement grave au « Disabilities Act », lequel vise à assurer l’équité dans l’accès à l’emploi.
Après une existence dorée, trop facile, et des années passées à crouler sous une montagne de dollars, le retour à la vraie vie est parfois douloureux pour les joueurs NBA.
Certains finissent même sans le sou, criblés de dettes, quand ils n’ont pas, durant la carrière, déjà entamé leur crédit à cause de comportements totalement irresponsables.
Ce problème de...