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Tchad À mi-chemin, le procès de l’Arche de Zoé peine à établir les responsabilités

L’Arche de Zoé rejette depuis le début de son procès à N’Djamena la responsabilité sur ses intermédiaires locaux, qu’elle accuse d’avoir présenté comme orphelins du Darfour les 103 enfants, mais elle peine à justifier les conditions de leur exfiltration avortée. Habilement, le président de l’Arche de Zoé Éric Breteau, jugé notamment pour « tentative d’enlèvement d’enfants tendant à compromettre leur état civil » avec cinq Français de son association, s’est imposé, dès l’ouverture vendredi du procès devant la cour criminelle de la capitale tchadienne, comme le meneur des débats. À la barre comme dans le box, il intervient pour argumenter, réfuter, dédouaner les uns et charger les autres. Ainsi, il a mis hors de cause samedi les trois Tchadiens jugés pour « complicité », mais s’en est vivement pris aux deux principaux intermédiaires qui ont « fourni » les enfants à l’association.
L’Arche de Zoé rejette depuis le début de son procès à N’Djamena la responsabilité sur ses intermédiaires locaux, qu’elle accuse d’avoir présenté comme orphelins du Darfour les 103 enfants, mais elle peine à justifier les conditions de leur exfiltration avortée. Habilement, le président de l’Arche de Zoé Éric Breteau, jugé notamment pour « tentative...