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Washington évaluera confidentiellement le processus de paix

L’Administration Bush, qui tente de se réengager dans le dossier israélo-palestinien, procédera à des évaluations confidentielles des négociations entre les deux parties, apprend-on de sources américaines et occidentales autorisées. La conférence internationale d’Annapolis, organisée le mois dernier dans le Maryland sous l’égide de George Bush, a abouti à une relance formelle du processus de paix israélo-palestinien gelé depuis 2000 avec l’objectif d’aboutir fin 2008 à un accord sur la création d’un État palestinien. Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sont convenus à cette occasion de demander à Washington, plutôt qu’au quartette des médiateurs internationaux, « de suivre et de juger » leur mise en conformité avec les exigences de la feuille de route internationale de 2003. Les jugements que les États-Unis porteront sur les progrès éventuels du dialogue entre les deux parties seront essentiels. « Nous mènerons ce processus (d’évaluation) en confiance », a déclaré un haut responsable américain. « Notre objectif, a-t-il ajouté, sera d’encourager les progrès, et non de fustiger » l’un ou l’autre des protagonistes. Les résultats de ces appréciations seront communiqués aux parties, « probablement sur une base bilatérale, peut-être aussi selon d’autres formats ». Mais ce responsable américain prévient : « Nous nous réservons la possibilité de les rendre publiques si la nécessité se fait jour. » Israël préférerait que les jugements restent confidentiels. Les Palestiniens sont partisans, eux, d’un processus transparent et ouvert. Au final, la décision de les rendre ou non publiques sera prise au plus haut niveau de l’Administration, par la secrétaire d’État Condoleezza Rice, voire par George Bush en personne.
L’Administration Bush, qui tente de se réengager dans le dossier israélo-palestinien, procédera à des évaluations confidentielles des négociations entre les deux parties, apprend-on de sources américaines et occidentales autorisées. La conférence internationale d’Annapolis, organisée le mois dernier dans le Maryland sous l’égide de George Bush, a abouti à une relance...