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Actualités - CHRONOLOGIE

Le 14 Mars impute la responsabilité du blocage à Damas Bou Faour : La majorité prépare un nouveau plan d’action fondé sur la candidature de Sleimane

Le député du PSP Waël Bou Faour a estimé que « l’assassinat du général François el-Hajj a confirmé le fait que l’adoption par la majorité de la candidature du commandant en chef de l’armée a été une initiative judicieuse, car seule l’armée est capable de préserver la stabilité du Liban ». « La majorité n’admettra aucune solution qui porte atteinte à la légitimité du gouvernement », a-t-il poursuivi. Quant au dialogue mené entre le président de la Chambre, Nabih Berry, et le député Walid Joumblatt, par le biais des ministres Ghazi Aridi et Mohammad Khalifé, Waël Bou Faour a indiqué que « des contacts ont lieu régulièrement entre les députés de la Rencontre démocratique et ceux du bloc Berry ». « La crise ne peut être résolue par les rencontres, car il y a une décision régionale interdisant la tenue du scrutin, comme le démontre le retrait du mandat accordé par l’opposition à Nabih Berry », a-t-il poursuivi. « Si le 8 Mars et ses alliés régionaux ne décident pas de faciliter l’élection, la séance de demain (aujourd’hui) ne sera qu’une nouvelle version de celles qui l’ont précédée », a affirmé le député du PSP. « La majorité est en train de préparer un plan d’action articulé autour de l’adoption de la candidature de Michel Sleimane. Si l’obstruction s’installe dans la durée, le 14 Mars sera contraint de prendre des mesures radicales, sur la base de l’entente autour de la personne de Michel Sleimane, sachant que l’élection à la moitié plus un n’est pas envisageable et ne dépend pas de l’expiration de la session ordinaire du Parlement », a-t-il noté. Et Waël Bou Faour de souligner enfin que « des développements régionaux et internationaux pourraient faciliter la tenue du scrutin avant la fin du mois. La période de rapprochement entre les protagonistes internationaux et le régime syrien est révolue, d’autant que la France a été flouée par Damas ». Son colistier Akram Chehayeb a pour sa part estimé que « le blocage ne résulte pas du désaccord sur la procédure d’amendement de la Loi fondamentale, mais sur l’opposition de certaines parties à la formation du tribunal international ». « Ces acteurs se cachent derrière le député Michel Aoun pour ébranler Taëf et réclamer une représentation (des communautés) selon la règle des trois tiers », a-t-il ajouté. Le député Boutros Harb a quant à lui estimé que « les positions en vigueur aujourd’hui montrent qu’il y a une décision d’empêcher la reconstitution de l’autorité politique au Liban ». « L’élection présidentielle n’aura pas lieu lundi (aujourd’hui) car la situation est encore plus compliquée qu’elle ne l’était la semaine dernière », a-t-il dit. En allusion à l’initiative française, le député du Batroun a affirmé que « l’action diplomatique a abouti à des résultats contraires aux objectifs qu’elle visait, en ouvrant la voie au retour de l’influence syrienne comme élément déterminant sur la scène libanaise ». « La démarche française avait des fins louables, mais ses moyens étaient incohérents », a-t-il estimé.
Le député du PSP Waël Bou Faour a estimé que « l’assassinat du général François el-Hajj a confirmé le fait que l’adoption par la majorité de la candidature du commandant en chef de l’armée a été une initiative judicieuse, car seule l’armée est capable de préserver la stabilité du Liban ». « La majorité n’admettra aucune solution qui porte atteinte à la...