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Quatre millions d’amis pour quatre millions de résidents La Grande famille mondiale du Liban s’étend à tous les continents Naji FARAH

Le Liban est un pays d’exception : ses fils à travers le monde brillent par leur savoir, leur culture, leur humanité, leur sens des affaires et leur capacité d’adaptation. Ils perpétuent la tradition de leurs ancêtres les Phéniciens, dans la lignée d’Europe qui a donné son nom au Vieux Continent, Cadmos qui a enseigné l’alphabet aux peuples et Elissa qui a fondé Carthage. Ainsi, c’est un Libanais du Brésil, Athié Jorge Cury, président à l’époque de la fameuse équipe Santos de football à São Paulo, qui a découvert et lancé le plus grand joueur de tous les temps, Pelé. Un autre Libanais du Brésil, Amyr Klink, a entrepris de multiples actions écologiques en parcourant les mers jusqu’aux Pôles. Et voilà encore un Libanais du Mexique, Carlos Slim, ayant fait fortune dans les télécommunications, qui vient de dépasser Bill Gates, devenant l’homme le plus riche de la planète. Le Liban est un pays d’exception : il peut basculer en une nuit du paradis à l’enfer, encaissant au cours de l’été 2006 quelque 4 millions de bombes, soit une bombe par habitant, à raison de 5 000 bombes par heure durant 33 jours. Punition divine ou volonté de détruire le Liban, ce pays message ? Bien sûr, il est facile d’accuser les autres, de dire que les massacres de 1860 – provoquant les premières grandes vagues de l’émigration – se sont déroulés sur fond de conflit franco-britannique, que la famine des années 1920 a été le fait de l’occupation ottomane et que la guerre de 1975 était un complot sioniste. Toujours est-il qu’au milieu de ces exceptions, s’est établi aujourd’hui un vide institutionnel, avec le blocage de toute action d’envergure des émigrés en faveur du Liban. À la fin d’une pièce théâtrale jouée dernièrement par des écoliers à Beyrouth, la directrice de la troupe a évoqué les difficultés et les tensions que tous ont dû vaincre pour mener à bien ce spectacle : « Si nos dirigeants nous ont lâchés, nous ne lâcherons pas nos enfants. » Si les dirigeants de ce monde ont lâché le Liban, nous pouvons affirmer que les émigrés libanais et les amis du Liban ne lâcheront pas ses habitants. La logique de l’entraide commence à fonctionner à tous les niveaux, une véritable chaîne de solidarité s’instaurant avec la Grande famille mondiale du Liban créée en juin dernier. Nous appelons toutes les associations, institutions et personnes œuvrant pour le Liban à participer à ce mouvement, en demandant la carte des Amis du Liban, la carte des Libanais de sang et de cœur, délivrée à titre individuel et avec laquelle ils se reconnaîtront et développeront des actions culturelles, touristiques, économiques, sociales et écologiques, coordonnées entre tous les continents. Cette carte internationale, diffusée dans toutes les langues en fonction des nationalités et des pays de résidence, est émise par l’association RJLiban, sur le site www.rjliban.com. Le Liban est un pays d’exception : c’est un pays d’amour, où des poèmes louant les mères et les bien-aimées se promènent du Sud au Nord, griffonnés à l’arrière des camions transportant fruits et légumes. Claudia, 9 ans, à qui l’on demandait au Lycée français de Beyrouth, six mois après la guerre de l’été 2006, de composer un poème sur l’amour, a choisi son pays, sorti sa plume et écrit d’un trait, sous le titre « Mon amour pour le Liban » : « Mon Liban d’amour  Tu es mon plus joli pays Toi qui as les plus belles mers Toi qui as la force Toi qui as les plus belles montagnes Je t’aime comme tu es Parce que tu as combattu les guerres Toi qui es beau et joli Je t’aime comme tu es Parce que ma vie est belle Mon Liban d’amour Je t’aime. » Le Liban nous appartient, nous y tenons, nous le défendrons. Cette page (parution les premier et troisième lundis de chaque mois) est réalisée en collaboration avec l’association RJLiban. E-mail : monde@rjliban.com – www.rjliban.com
Le Liban est un pays d’exception : ses fils à travers le monde brillent par leur savoir, leur culture, leur humanité, leur sens des affaires et leur capacité d’adaptation. Ils perpétuent la tradition de leurs ancêtres les Phéniciens, dans la lignée d’Europe qui a donné son nom au Vieux Continent, Cadmos qui a enseigné l’alphabet aux peuples et Elissa qui a fondé...