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Basket-ball - Boston a retrouvé son statut de capitale du sport américain Les Celtics relancent leur mythe en NBA

La résurrection des Celtics depuis le début de la saison NBA a rendu à Boston son statut de capitale du sport américain. La ville était déjà fière de ses Red Sox, vainqueurs des World Series en baseball, et de ses New England Patriots, qui dominent la NFL – le championnat de football américain – après avoir déjà remporté trois Super Bowls en 2002, 2004 et 2005. Mais Boston salive désormais à l’idée de reconquérir le titre NBA qui la fuit depuis 1986. Avec le recrutement luxueux réussi l’été dernier, les Celtics ont redonné sa fierté à « Beantown ». Mythe endormi depuis les années 1980 et la fin du légendaire trio formé par Larry Bird, Robert Parish et Kevin McHale, la franchise aux 16 titres – record NBA – renaît de ses cendres, portée par un nouveau « Big Ticket » : Ray Allen, Paul Pierce et Kevin Garnett, trois All Star trentenaires. « En ce moment, Boston, c’est le paradis ! On a l’impression que tout le monde ici est de bonne humeur. C’est agréable d’habiter dans une ville de champions, de se sentir invincibles », ose le premier magistrat Thomas M. Menino devant toutes les caméras du pays. Tout le monde s’interroge. Jusqu’où peuvent aller ces Celtics en passe de réaliser le meilleur départ de l’histoire du club depuis plus de 35 ans ? Au moins jusqu’en finale, répondent la plupart des observateurs, Michael Jordan en tête. « C’est l’une des équipes les plus talentueuses jamais vues. Arriver à réunir trois grands joueurs, c’est la formule que tout le monde recherche », souligne l’ancienne vedette des Bulls. « Comme une Lamborghini » Avec le shooteur Ray Allen, le talentueux Pierce et l’homme à tout faire Kevin Garnett, les Celtics sont armés pour devenir le cauchemar de toutes les défenses du championnat. Les premières statistiques compilées cette saison sont d’ailleurs édifiantes : plus de 100 points marqués en moyenne, entre 40 et 45 rebonds gobés à chaque sortie et nettement plus de 50 % de réussite générale aux tirs... « J’ai parfois l’impression d’être au volant d’une Lamborghini qui roule à 200 km/h et je sors la tête de la voiture », s’amuse Garnett. Ce grand chambardement estival comportait pourtant une part de risques. Le propriétaire des Celtics a dû sérieusement éroder la masse salariale, et donc affaiblir son banc, pour réussir pareil tour de force. Mais, peu à peu, le puzzle s’est mis en place. Garnett explique le chemin emprunté : « Je n’avais aucune envie de quitter Minnesota mais la situation a changé, et j’ai commencé à y réfléchir sérieusement quand Ray (Allen) a été transféré. Je me suis imaginé dans un maillot des Celtics pour en arriver à la conclusion que c’était la meilleure opportunité de gagner une bague de champion. Et me voilà ! Avec les deux pistoleros que j’ai à mes côtés, on s’éclate. Je n’ai plus besoin de prendre 20 ou 30 rebonds chaque soir pour espérer gagner. » « Attention, prévient-il toutefois. Je ne veux pas entendre dire que nous sommes devenus l’équipe à battre, la favorite, car pour l’instant Boston n’a encore rien prouvé. »
La résurrection des Celtics depuis le début de la saison NBA a rendu à Boston son statut de capitale du sport américain.
La ville était déjà fière de ses Red Sox, vainqueurs des World Series en baseball, et de ses New England Patriots, qui dominent la NFL – le championnat de football américain – après avoir déjà remporté trois Super Bowls en 2002, 2004 et 2005.
Mais Boston...