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Actualités - CHRONOLOGIE

Environ 375 réfugiés ont choisi de rentrer dans leur pays La sécurité « s’améliore », affirme Negroponte en visite au Kurdistan irakien

La sécurité « s’améliore » en Irak, a affirmé le secrétaire d’État adjoint américain, John Negroponte, en visite depuis mercredi au Kurdistan irakien, dans le nord du pays. Dans ce contexte de « sécurité », environ 375 réfugiés irakiens sont rentrés hier matin dans leur pays. «Je vois une très claire amélioration de la sécurité en Irak », a déclaré mercredi soir M. Negroponte au cours d’une conférence de presse à Erbil (capitale du Kurdistan irakien). « Parallèlement à cette réussite, il y a un processus politique en cours en faveur de la réconciliation nationale et de la loi sur le pétrole (...), les progrès politiques sont significatifs », a-t-il estimé. Ancien ambassadeur à l’ONU puis en Irak, M. Negroponte est depuis janvier l’adjoint de la secrétaire d’État Condoleezza Rice. Au cours de sa visite au Kurdistan (entité alliée des États-Unis et de facto indépendante par rapport au gouvernement central de Bagdad), M. Negroponte s’est entretenu avec le Premier ministre du gouvernement autonome kurde, Nerchivan Barzani. « Les États-Unis, la Turquie et l’Irak partagent tous la même opinion sur le PKK qui est une organisation terroriste », a ajouté M. Negroponte. Sur le terrain, environ 375 réfugiés irakiens ayant choisi de rentrer dans leur pays sont arrivés hier matin à Bagdad, où ils ont été accueillis par les autorités, a constaté un photographe de l’AFP. Parti de Syrie, ce convoi d’une vingtaine de bus a été escorté par l’armée irakienne tout au long de la route en Irak. Au cours d’une cérémonie officielle, chaque famille s’est vu remettre 800 dollars pour faciliter son réinstallation, avant de regagner son domicile. Le gouvernement irakien encourage le retour des réfugiés à la faveur de l’amélioration des conditions de sécurité. À ce jour, 60 000 d’entre eux ont mis fin à leur exil, venant essentiellement de Syrie et, dans une moindre mesure, de Jordanie, selon Bagdad. Ces chiffres n’ont pas été confirmés de source indépendante. Samedi, la mission de l’ONU en Irak avait fait état d’un « flot de réfugiés et de déplacés » ayant pris le chemin du retour. À Genève, le Haut- Commissariat aux réfugiés (HCR) a cependant déconseillé un retour précipité vu la fragilité de la situation, toujours très « volatile ». Quelques heures après l’arrivée de ces réfugiés, des tirs de roquettes Katioucha contre un village proche de Baaqouba faisaient d’ailleurs 12 morts et 25 blessés, selon la police irakienne. deux voitures piégées ont en outre été découvertes à Bagdad à proximité du bureau d’Adnane al-Doulaimi, un des plus hauts dirigeants sunnites irakiens, a annoncé un responsable de l’armée irakienne. L’armée américaine forme des irakiens L’un des axes centraux de la stratégie américaine pour enrayer la violence est la formation, l’armement et le paiement de dizaines de milliers de citoyens irakiens « concernés ». Sur les 77 000 qui se sont portés volontaires pour assurer ces tâches de maintien de l’ordre dans les communautés locales, 50 000 sont déjà opérationnels, a déclaré hier un porte-parole militaire américain, le contre-amiral Gregory Smith. Il a assuré à Reuters que l’armée entendait contenir sous le seuil de 100 000 hommes les effectifs de cette police de proximité à majorité sunnite dont le recrutement a été accueilli avec tiédeur par le gouvernement irakien à dominante chiite. Crédités d’avoir contribué à réduire le niveau des violences, les quelque 200 groupes de « citoyens locaux concernés » (CLC) déjà formés sont dérivés des milices tribales apparues l’an dernier dans la région occidentale de Anbar. Pour lutter contre les massacres aveugles d’el-Qaëda, des cheikhs sunnites de la province avaient entrepris de mettre sur pied des groupes de jeunes miliciens chargés d’assurer la police dans leurs zones d’influence tribales. Si certains « citoyens concernés » ont appartenu dans le passé à la guérilla sunnite, ils ont été passés au crible par l’armée, qui a écarté du recrutement tous les auteurs avérés d’attaques contre les forces américaines et irakiennes. Parallèlement, la porte-parole de la Maison-Blanche, Dana Perino, a affirmé hier que les États-Unis n’avaient pas pour projet d’installer des bases permanentes en Irak, peu après qu’un haut responsable eut indiqué que cela ferait partie de prochains sujets de négociation avec Bagdad.
La sécurité « s’améliore » en Irak, a affirmé le secrétaire d’État adjoint américain, John Negroponte, en visite depuis mercredi au Kurdistan irakien, dans le nord du pays. Dans ce contexte de « sécurité », environ 375 réfugiés irakiens sont rentrés hier matin dans leur pays.
«Je vois une très claire amélioration de la sécurité en Irak », a déclaré...