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Fin d’un tabou ancestral : les jeunes Chinois donnent leur sang

Les jeunes Chinois, encouragés par la propagande officielle vantant « la gloire du pays », ont répondu massivement à un appel de la Croix-Rouge et donné leur sang en vue des Jeux olympiques de Pékin, mettant ainsi fin à un tabou ancestral. Selon un rapport de l’ambassade américaine à Pékin, la collecte de sang n’existait pratiquement pas en Chine il y a dix ans et les hôpitaux devaient se contenter du sang qui se retrouvait sur le marché, le plus souvent sans le moindre contrôle médical. Ce qui a conduit à l’épidémie de sida touchant des millions de personnes dans les années 1990. « Traditionnellement, le sang est quelque chose de très précieux pour les Chinois », a expliqué Xu Min, une infirmière de 30 ans, qui a travaillé pendant plusieurs années pour la Croix-Rouge. « Mais les plus jeunes sont différents. Beaucoup d’entre eux disent qu’ils donnent leur sang pour les Jeux olympiques. » Les mentalités changent, et la propagande aidant, de plus en plus de jeunes Chinois âgés entre 25 et 30 ans se rendent dans l’un des quatre centres de collecte de Pékin qui ont déjà emmagasiné 500 poches de 200 millilitres de sang de rhésus négatif, une denrée très rare en Chine puisque seuls 0,03 % des 1,3 milliard de personnes appartiennent à cette catégorie, contre 15 % chez les Caucasiens.
Les jeunes Chinois, encouragés par la propagande officielle vantant « la gloire du pays », ont répondu massivement à un appel de la Croix-Rouge et donné leur sang en vue des Jeux olympiques de Pékin, mettant ainsi fin à un tabou ancestral. Selon un rapport de l’ambassade américaine à Pékin, la collecte de sang n’existait pratiquement pas en Chine il y a dix ans et les...