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Les lecteurs ont voix au chapitre

Questions sans réponses Je voudrais poser aux spécialistes et à notre président de la Chambre, M. Nabih Berry, les questions suivantes : – Le texte de la Constitution peut-il stipuler ou accepter une absence injustifiée des députés pour empêcher sa juste application et l’élection d’un président de la République ? Car en calculant les deux tiers a partir du nombre théorique, fictif, des députés, le quorum requis est à la merci de la mauvaise foi. Un texte aussi fondamental peut-il contenir en lui-même une impasse dans le vide constitutionnel ou l’impossibilité de son application ? – Rien que pour empêcher le vote attendu, un membre du Parlement peut s’absenter, sans cause valable, à une séance aussi décisive et importante où sa présence requise peut influer sur l’avenir du pays. Cet absent ne devrait-il pas être déchu de son mandat ou, à tout le moins, être considéré comme démissionnaire ? N’aurait-il pas, par son absence, renoncé et même trahi la procuration qui lui a été donnée par ses électeurs ? Quel que soit l’avis de ceux-ci, une fois élu, il représente toute la nation. – Ce député l’est-il encore ? Il ne mérite même plus ses honoraires et ses indemnités. Pour un député, être encore en exercice c’est être présent à toutes les séances de la Chambre et surtout quand il s’agit de décisions vitales à prendre. N’est-ce pas ainsi que la Constitution ? Élie BOUEZ Infractions négligeables On comprend bien que la panique règne dans le pays et que les blindés anonymes se sentent plus que jamais fragilisés et exposés, mais pourquoi faut-il, une fois de plus, faire payer au citoyen libanais le prix de la peur ? Victime, il l’est déjà, pourquoi pousser encore plus loin la liste de ses sacrifices ? Vendredi 16 novembre, une femme rentre chez elle calmement, après une longue journée de travail, quand, subitement, au volant, elle est interceptée par une voiture blindée qui braque du côté gauche, lui cogne violemment le pare-chocs et poursuit sa course, suivie par un convoi, crissant et klaxonnant à volonté. Ayant eu le « cran » de pousser un petit cri de désapprobation, elle fut la cible des insultes et des injures les plus grossières de deux énergumènes baraqués, armés jusqu’au bout des doigts, qui, sans aucun scrupule, la traitèrent de tous les noms et la menacèrent, au lieu de la dédommager. S’estimant heureuse d’avoir sauvegardé sa vie, cette dame vit depuis dans la hantise de croiser un convoi du même genre qui, cette fois-ci, ne l’épargnera peut-être pas. Mesdames, attention, si jamais cela vous arrive, ne croyez surtout pas que vous pouvez réclamer vos droits, haut et fort. Fuyez plutôt, nous vivons actuellement dans une jungle. Carla ARAMOUNI Professionnalibanisme En soulignant le grand respect que je porte à la personne de Mme May Chidiac, à son courage héroïque et à son grand talent de journaliste engagée, je me pose toutefois la question de savoir s’il était professionnel de faire de l’émission du mardi 20 novembre 2007 – quels qu’en aient été les motifs – une séance de « pleurnicheries- reality » et de faire avouer à M. Ahmad Fatfat qu’il lui était arrivé, en Conseil des ministres, de jouer à XO sur son ordinateur, en attendant l’arrivée de M. Siniora ! Mais où allons-nous ? Férial M. ASSHA
Questions sans réponses


Je voudrais poser aux spécialistes et à notre président de la Chambre, M. Nabih Berry, les questions suivantes :
– Le texte de la Constitution peut-il stipuler ou accepter une absence injustifiée des députés pour empêcher sa juste application et l’élection d’un président de la République ? Car en calculant les deux tiers a partir du...