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L’Ukraine, première étape vers l’Euro pour la France

Au lieu d’une rencontre à quitte ou double, les Bleus disputeront ce soir en Ukraine leur premier match de préparation à l’Euro 2008. Tout a basculé samedi à Glasgow. Une tête victorieuse de Christian Panucci dans les arrêts de jeu a expédié l’Italie à l’Euro aux dépens de l’Écosse, battue 2-1 et dindon de la farce d’une lutte à trois qu’elle a longtemps maîtrisée. Avec ce succès, les champions du monde ont offert à leurs adversaires malheureux de la finale de 2006 un billet direct pour la Suisse et l’Autriche en juin prochain. Spectateurs peu attentifs de ce duel entre concurrents directs, les Bleus avaient choisi de se concentrer sur la préparation du match en Ukraine, dernier volet d’un triptyque entamé en octobre par deux victoires aux îles Féroé (6-0) et contre la Lituanie (2-0). Les voilà réduits à chercher des sources de motivation avant de se rendre à Kiev. Comme William Gallas, certains rappellent l’objectif fixé en septembre après la défaite contre les Écossais au Parc des Princes : trois victoires lors des trois dernières rencontres du groupe B. « C’est un match de qualification, et même si on est déjà qualifié, il faut terminer le boulot et gagner là-bas », se persuade le défenseur d’Arsenal. Gagner les matches qu’il faut Raymond Domenech rectifie : « Pour moi, l’enjeu, c’est de dire : on est qualifié, c’est bien, mais il faut se remobiliser. C’est déjà une préparation à l’Euro. » « C’est un match qu’on prend très au sérieux, quelque part pour montrer qu’on n’avait besoin de personne », souligne le sélectionneur. Hormis Florent Malouda, reparti se soigner à Londres, « tout le monde est opérationnel », selon les termes de Raymond Domenech. Y compris Thierry Henry et Franck Ribéry, laissés au repos vendredi lors du match amical contre le Maroc (2-2). Les Bleus trouveront face à eux un adversaire meurtri après son revers contre la Lituanie samedi (2-0) et amoindri par une succession de blessures. Convaincu que les destins de champion se forgent dans la difficulté, Raymond Domenech aurait aimé que les jeunes joueurs lancés en équipe de France après la Coupe du monde 2006 disputent une rencontre décisive en Ukraine. « À l’Euro, les premiers faux pas, on ne les rattrape pas », explique-t-il. Or, durant ces qualifications, la France a perdu ses deux sommets contre l’Écosse. « Il y a sept ou huit ans, l’équipe de France avait cette capacité à gagner les matches qu’il fallait, il faut qu’elle la retrouve », rappelle Claude Makelele. Pour les Bleus, ce déplacement en Ukraine doit servir à cela : gagner parce qu’ils l’ont décidé. Afin que cette dernière étape des qualifications constitue vraiment la première marche vers l’Euro.
Au lieu d’une rencontre à quitte ou double, les Bleus disputeront ce soir en Ukraine leur premier match de préparation à l’Euro 2008.
Tout a basculé samedi à Glasgow. Une tête victorieuse de Christian Panucci dans les arrêts de jeu a expédié l’Italie à l’Euro aux dépens de l’Écosse, battue 2-1 et dindon de la farce d’une lutte à trois qu’elle a longtemps...