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Football - L’équipe de France privée de plusieurs titulaires pour la rencontre face à l’Ukraine en éliminatoires de l’Euro 2008 La génération de 1987 pour le bouquet final ?

Sans doute privée de plusieurs cadres pour le match en Ukraine sur la route de l’Euro 2008, l’équipe de France devrait s’en remettre aux trois fleurons de la génération 1987, Benzema, Nasri et Ben Arfa, qui se retrouveraient pour la première fois sur le devant de la scène lors d’une rencontre couperet. Les incertitudes pesant sur la présence de Malouda, touché au genou gauche, et celle d’Anelka, blessé à une cuisse, pourraient hâter plus vite que prévu la promotion de ce trio de surdoués. Arrivés en bleu en toute décontraction en 2007, ils devraient supporter sur leurs jeunes épaules le poids des responsabilités et rien de moins que l’avenir des Bleus, le 21 novembre à Kiev, après le match amical contre le Maroc vendredi. Virevoltant en Ligue 1, culottés en sélection contre l’Autriche (premières capes de Nasri et Benzema), le 28 mars en amical, ou les îles Féroé (premier match de Ben Arfa en équipe de France), le 13 octobre, ils seront forcément confrontés à une situation inédite dont l’issue pourrait déterminer les évolutions, à court ou moyen terme, de leur carrière. Un peu à la manière d’Henry et Trezeguet, qui avaient su frapper les esprits et s’ouvrir définitivement les portes des Bleus avec leurs tirs au but réussis en quarts de finale du Mondial 98 contre l’Italie. Benzema modeste Karim Benzema (6 sélections) est celui vers qui les regards seront inévitablement braqués en Ukraine. La nouvelle terreur des surfaces de L1, courtisée par les plus grands clubs d’Europe, aura la lourde tâche de faire oublier Anelka, mais aussi un certain David Trezeguet, absent de marque de la sélection, qu’il a, d’une certaine manière, contribué à éloigner des Bleus. L’avant-centre lyonnais le sait : en cas d’échec, la comparaison avec ses deux illustres aînés et surtout « Trezegol » ne manquera pas d’être établie. Mais malgré une ambition clairement affichée au sein de son club, Benzema la joue modeste quand il s’agit de l’équipe de France. « Je viens d’arriver et, même si j’ai fait un bon match contre la Lituanie, cela reste un seul match, déclare-t-il. Il faut confirmer derrière. » Nasri, trop tôt comparé à Zinedine Zidane après trois belles prestations en tant que titulaire contre l’Autriche (1-0), la Géorgie (1-0) et l’Ukraine (2-0), ne souhaite pas non plus griller les étapes et préfère se fondre dans la masse des appelés. « Les regards sont tournés vers cette génération parce que les stars des championnats sont parties à l’étranger, affirme-t-il du haut de ses cinq petites sélections. Mais on joue sans se poser de questions. Je ne pense pas que l’on ait une responsabilité particulière. Il y a des gens qui ont un certain vécu et qui en ont plus que nous. » Évolution logique L’insouciance, c’est peut-être ce qui caractérise le mieux la personnalité de Ben Arfa (2 sélections), « le plus doué d’entre nous », selon Nasri, un tempérament qui lui a souvent joué des tours par le passé et qui ressurgit encore parfois. Mais le Lyonnais, buteur pour sa première cape aux îles Féroé (6-0), impressionne par son aisance technique et semble tout de même s’être assagi après avoir tâtonné au début de sa carrière malgré ses qualités hors du commun. « Je l’ai pris car il avait le niveau et les capacités pour entrer en jeu, explique le sélectionneur Raymond Domenech. On ne peut pas survoler une catégorie proche des adultes et disparaître après très vite. L’évolution est dans la logique. Mais s’il n’avait pas du tout joué, je n’aurais pas pu le prendre, c’est le club qui ouvre des possibilités. » « On savait que c’était inévitable qu’Hatem vienne en équipe de France, renchérit Nasri. Aujourd’hui, il est sur un nuage. Le problème d’Hatem, c’est qu’il ne jouait pas assez simple. Maintenant, il sait faire la différence. Il apporte un peu cette folie dans le jeu et, de nos jours, c’est de plus en plus rare. » Une folie qui pourra peut-être faire la différence en Ukraine.
Sans doute privée de plusieurs cadres pour le match en Ukraine sur la route de l’Euro 2008, l’équipe de France devrait s’en remettre aux trois fleurons de la génération 1987, Benzema, Nasri et Ben Arfa, qui se retrouveraient pour la première fois sur le devant de la scène lors d’une rencontre couperet.
Les incertitudes pesant sur la présence de Malouda, touché au genou gauche, et...