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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - À la galerie Janine Rubeiz, pour tout le mois de novembre Coup d’œil au féminin

Quatre artistes libanaises (et non des moindres), quatre pinceaux et quatre regards différents. La galerie Janine Rubeiz offre à voir durant tout le mois de novembre certaines œuvres d’Huguette Caland, d’Etel Adnan, de Laure Ghorayeb et d’Yvette Achkar. À l’image de fragments de vie. Elles ont marqué de leur sceau la vie artistique libanaise. Huguette Caland, Etel Adnan, Laure Ghorayeb ou Yvette Achkar ont choisi des supports et des moyens différents pour parler le même langage. Aujourd’hui, c’est un clin d’œil malicieux et plein de vie, enrichi cependant d’expériences différentes, qu’elles projettent sur leur travail. Leurs œuvres illustrent une trame ténue et colorée qu’elles ont su tisser à travers les années. Il s’agit d’abord des plus récentes œuvres d’Huguette Caland. Ses toiles flottantes évoquant les tapis volants de l’Orient sont un macramé de couleurs et de lumière qu’elle a puisé dans son Liban natal pour y ajouter plus tard la clarté de la Californie et de Venise (où elle réside à certaines époques de l’année). Pour l’artiste, qui avoue avoir besoin d’espace et de lumière, ses œuvres sont une fenêtre vers l’infini. Autre artiste, autre genre, c’est Laure Ghorayeb qui présente son clin d’œil personnel. Des dessins à l’encre de Chine qui sont une véritable chronique sociale sur les thèmes qui lui ont toujours été chers. Dans cet amour pour les images et pour les mots, il y a cet entrelacement des formes et de l’écriture qui éclate sur toutes ses compositions. Sur un fond blanc qu’elle a noirci à loisir, calligraphies et arabesques s’enchevêtrent dans une expression nouvelle. Comme un puzzle qui s’est mis spontanément en place pour donner un foisonnement bien ordonnancé. Pour Etel Adnan, romancière, essayiste, mais également peintre et dessinatrice, l’union des deux langages se fait aussi sentir au niveau de ses toiles. Par des traits lumineux et des éclats de couleurs, l’artiste, non assujettie aux normes et règles communes, réinvente la syntaxe et impose une relecture de la lumière. Enfin, ce sont les toiles d’Yvette Achkar qu’offre à voir la galerie. Inconditionnelle de l’abstrait, c’est sur fond blanc qu’Achkar rythme ses lignes et couleurs. Sortir du cadre de la toile, explorer des horizons nouveaux, voilà ce à quoi s’est attelée durant des années cette artiste folle de liberté. Colette KHALAF
Quatre artistes libanaises (et non des moindres), quatre pinceaux et quatre regards différents. La galerie Janine Rubeiz offre à voir durant tout le mois de novembre certaines œuvres d’Huguette Caland, d’Etel Adnan, de Laure Ghorayeb et d’Yvette Achkar. À l’image de fragments de vie.
Elles ont marqué de leur sceau la vie artistique libanaise. Huguette Caland, Etel Adnan,...