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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - Au CCF, jusqu’au 23 novembre Au sol comme sur les murs, la « Kaométrie » de Ghassan Ghazal

Le Centre culturel français (rue de Damas) amorce la reprise de ses expositions par un accrochage de peintures de Ghassan Ghazal ponctué d’œuvres tridimensionnelles au sol, le tout réuni sous l’intitulé « Kaométrie ». Il s’agit de la toute première présentation de son travail au Liban pour cet artiste quarantenaire, qui a quasiment vécu la moitié de sa vie au Canada, avant de retourner l’année dernière au pays du Cèdre. À son actif, près d’une vingtaine d’exhibitions collectives et individuelles à travers le Québec, ainsi qu’une maîtrise en arts visuels de l’Université de Montréal. Occupant les cimaises de la grande salle, une dizaine de grandes toiles, auxquelles vient s’ajouter, dans la salle adjacente, une série de tableaux en petit format, déploient une multitude de compositions aux formes et aux propos énigmatiques. Entre figures géométriques, dessins naïfs et formes abstraites, ces compositions, aux combinaisons singulières, entremêlent, de façon aléatoire, matière, espace et palette de couleurs. Cette fusion – paradoxale – du chaos et de l’ordonnancement géométrique donne des œuvres étranges. Et qui portent bien leur nom. Associations libres L’artiste, qui affirme peindre « pour exprimer la dimension subjective des mouvements gestuels qui me conduit vers de nouvelles perspectives, de nouveaux lieux où s’entremêlent l’espace imaginaire avec le réel », a développé sa pratique artistique à travers la peinture, mais aussi la sculpture et la photographie. Ghazal, qui dit aussi s’intéresser « à l’association de formes créées par des moyens imprévisibles et accidentels », s’est également confronté à l’installation. Issues de ses recherches sur « l’impact de l’agrandissement des formes », un anneau géant, des valises-barreaux et une ceinture surdimensionnée, trois œuvres réalisées avec des objets préfabriqués sont également « libérées de leur caractère rationnel et investies d’une charge émotionnelle ». Des pièces métaphoriques, évocatrices de liens, d’exil ou de pouvoir renversé... Là encore, c’est l’imaginaire personnel de chaque spectateur qui est sollicité. Z.Z.
Le Centre culturel français (rue de Damas) amorce la reprise de ses expositions par un accrochage de peintures de Ghassan Ghazal ponctué d’œuvres tridimensionnelles au sol, le tout réuni sous l’intitulé « Kaométrie ».

Il s’agit de la toute première présentation de son travail au Liban pour cet artiste quarantenaire, qui a quasiment vécu la moitié de sa vie au Canada, avant...