Rechercher
Rechercher

Actualités

À Strasbourg, il n’y a pas que les morts qui roulent en corbillard...

Un Strasbourgeois, fermement résolu à « ne pas laisser aux morts le privilège de se promener en corbillard », propose depuis peu la location de cet imposant véhicule pour des manifestations et des enterrements... de vie de garçon. Tout commence il y a quelques mois lorsque Nicolas Froehner, grand amateur de voitures de collection, achète « pour le fun » un authentique corbillard de marque Cadillac. « Au début, je n’avais pas eu l’idée de le louer. C’est avec des amis, lors d’une conversation, que j’y ai pensé, histoire aussi de détourner l’objet », explique-t-il, ajoutant qu’à sa connaissance, il est le seul dans la région à proposer ce type de service. Avec ses six mètres de long et son noir profond, le véhicule, qui a appartenu à des « croque-morts » belges, ne passe pas vraiment inaperçu dans les rues strasbourgeoises. « Parfois, les gens se signent sur mon passage. Une fois, à un feu rouge, des employés des pompes funèbres m’ont dit que mon “corbi”, c’était la Rolls du corbillard », rigole-t-il. S’il parade de temps en temps en ville – « j’aime bien aller au supermarché faire mes courses avec » –, pas question pour autant de rouler à tombeau ouvert : avec un moteur de 5,7 litres, le plein lui coûte les yeux de la tête. Et pas la peine de trop compter sur les locations pour rentabiliser le tout : « Ce n’est pas franchement lucratif. Pour moi, c’est surtout l’occasion de m’amuser un peu », reconnaît-il. Il y a deux semaines, il avait ainsi loué ses services aux internes en grève qui souhaitaient « enterrer » en grande pompe la Sécu à Lingolsheim (Bas-Rhin). Reste que cet humour un tantinet décalé n’est pas du goût de tout le monde : récemment, ses voisins l’ont prié de se garer plus loin. À la veille de la Toussaint, un corbillard sous la fenêtre, ça peut mettre mal à l’aise.
Un Strasbourgeois, fermement résolu à « ne pas laisser aux morts le privilège de se promener en corbillard », propose depuis peu la location de cet imposant véhicule pour des manifestations et des enterrements... de vie de garçon. Tout commence il y a quelques mois lorsque Nicolas Froehner, grand amateur de voitures de collection, achète « pour le fun » un authentique...