Moins de dépense d’énergie, donc moins de pollution

Alléger les factures, c’est bien. Si ça contribue à protéger l’environnement, c’est encore mieux. La finalité de toute politique d’économie d’énergie verse effectivement dans la lutte contre le réchauffement climatique, par la limitation des gaz à effet de serre dégagés dans l’atmosphère. L’ingénieur Pierre Khoury du LCECP explique que chaque kilowatt/heure économisé épargnera à l’atmosphère 0,63 kilo de CO2. « C’est aussi un bénéfice indirect pour la santé et en faveur de la réduction de la pollution atmosphérique », ajoute-t-il. Il poursuit : « Un kilowattheure de moins à la maison représente l’économie de quelque 1,3 kilowattheure au niveau de la centrale, puisqu’il faudra compter le gaspillage le long du réseau. Pour le secteur de l’électricité, cela signifiera moins de consommation de fuel et, par conséquent, moins d’émissions. » M. Khoury conclut : « Le projet doit pouvoir économiser 1,2 % des émissions totales de CO2 au Liban sur les vingt ans à venir. » Rappelons que le réchauffement global est causé par l’augmentation significative des gaz à effets de serre (notamment le gaz carbonique) dans l’atmosphère, augmentation vertigineuse due, depuis la révolution industrielle jusqu’à nos jours, à l’activité humaine. Les conséquences du changement climatique seront multiples, selon les études des experts internationaux, notamment la hausse de la température de la terre, l’élévation du niveau de la mer (en raison de la fonte des glaciers dans les océans), la modification des écosystèmes… Des changements qui auront tous un impact sur la vie économique, la santé, la vie sociale, autant que sur l’environnement en tant que tel.