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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Le refus de la misère Merci d’avoir réservé une page de votre journal au thème de l’extrême pauvreté aujourd’hui au Liban. Merci aussi d’avoir rappelé à vos lecteurs la date du 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère. Je voudrais dire que le thème de la journée, cette année, est « Le refus de la misère, un chemin pour la paix » et ce thème est tellement d’actualité pour nous, ici au Liban ! Il est possible de signer la pétition mondiale adressée aux Nations unies par des personnes de tous les pays du monde, en entrant sur le site : www.oct17.org. Très heureuse de ce premier écho libanais fait à cette journée qui invite tous les citoyens épris de justice et de paix à soutenir cette lutte contre la misère. Espérant que votre journal continuera à s’intéresser à la vie de la société et non uniquement à la vie politique. Sœur Thérèse RICARD Franciscaine – Nabaa Le vrai problème J’ai lu avec beaucoup d’attention et de peine, dans L’Orient-Le Jour du lundi 15 octobre, le reportage de Suzanne Baaklini sur les familles démunies. Nous constatons la misère et l’extrême pauvreté de Libanais, qu’ils soient chrétiens, musulmans, huit-marsistes, quatorze-marsistes ou hezbollahis, et qui sont tous logés à la même enseigne. Ce n’est ni le choix politique du futur président (s’il y en a un) ni un éventuel gouvernement d’union nationale (s’il y en a un) qui va sortir ces gens de leur misère. Le vrai problème du Liban est que nous étions, avant la guerre dite civile, le pays avec la plus forte classe moyenne en Orient (après l’Irak) et nous nous retrouvons maintenant en 2007 (tout comme l’Irak) un pays avec une petite classe réduite et en voie de paupérisation. Pour moi, cela est beaucoup plus important que tous les Aoun, Geagea, Nasrallah et autres, car c’est ici que le Liban se détruit et disparaît, et non avec des hommes politiques dont on nous rebat les oreilles tous les jours. Nabil KETTANEH Le guet-apens Je garais ma voiture dans ce que je croyais être encore le parking de Sodeco Square quand un jeune passant s’approche de ma fenêtre et me conseille aimablement de la déplacer pour éviter de récolter une contravention. Une contravention dans un parking ? Sans blague ! Incrédule, je regarde pourtant autour de moi. Des dizaines de pare-brise étaient garnis de papillons jaunes. Un peu plus loin, l’auteur de ces billets doux s’appliquait à en rédiger d’autres avant de les épingler soigneusement sur des véhicules. Je m’approche de lui et lui demande la raison de tant de zèle. « On ne peut pas garer au milieu de la chaussée », me répond-il placidement. Et il précise avec délectation qu’il a commencé à sévir ici il y a déjà plusieurs semaines. Ainsi donc, le parc de stationnement auquel on accède depuis des années est reconverti à son affectation première, une route ! Certes, mieux vaut tard que pas encore, et la démarche de l’État de récupérer son bien est bénie. Mais le Libanais ne peut pas la deviner. Il doit en être informé. Comment le serait-il alors qu’aucun panneau de signalisation, aucune plaque indicatrice ne lui expliquent ce qu’il en est ? Le site paraissait véritablement comme un guet-apens dressé pour faire répondre d’une infraction qu’on n’a pas commise. Or ce n’est pas en évidant d’innombrables cahiers de PV sur des citoyens de bonne foi que le pouvoir peut paver les tréfonds des caisses nationales. D’ailleurs, il ferait mieux de répartir ses effectifs de police sur les autoroutes, là où le vrai danger menace. La présence des agents ferait réfléchir à deux fois les jeunes au volant avant de forcer sur l’accélérateur et limiterait ainsi les pertes en vies humaines. Là au moins on verrait le service public se mettre vraiment au service du public. Claude ASSAF
Le refus de la misère

Merci d’avoir réservé une page de votre journal au thème de l’extrême pauvreté aujourd’hui au Liban.
Merci aussi d’avoir rappelé à vos lecteurs la date du 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère.
Je voudrais dire que le thème de la journée, cette année, est « Le refus de la misère, un chemin pour la paix » et ce thème...