Boueiz : Le prochain président ne sera ni du 14 Mars ni du 8 Mars

L’ancien ministre Farès Boueiz a estimé hier que le prochain président ne sera « ni du 14 Mars ni du 8 Mars ». Farès Boueiz a ainsi indiqué que « le prochain président aura pour tâche principale de rassurer la Résistance et d’être loyal aux martyrs du 14 Mars ». Il a demandé à ce que « l’arsenal du Hezbollah soit placé dans le cadre de la légalité libanaise pour qu’il soit en harmonie avec l’État ». Pour M. Boueiz, aucun pays n’a intérêt à empêcher la tenue de l’élection présidentielle, « ni les États-Unis, ni l’Arabie saoudite, ni l’Iran ou la Syrie ». « Le président doit être consensuel, et celui qui ne sera pas élu par une majorité confortable et selon le quorum des deux tiers ne pourra pas gouverner. Il sera le président de la guerre », a précisé M. Boueiz. Le prochain président de la République devra rassurer « les loyalistes et les opposants », relevant que « les États-Unis sont conscients que toute déflagration au Liban rendra difficile la mission des Casques bleus » de la Finul.