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Primaires Les Italiens de gauche ont voté pour un nouveau leader

Les sympathisants de la gauche italienne ont voté massivement hier pour désigner le leader du nouveau Parti démocrate (PD) lors de primaires dont le grand favori est le maire de Rome, Walter Veltroni, qui se pose ainsi en rival de Romano Prodi. Selon la dernière projection des organisateurs du scrutin, 3 millions de personnes avaient voté à 18h00 GMT, un chiffre qu’ils ont qualifié d’« extraordinaire ». Les bureaux de vote devaient fermer à 18h00 GMT, mais certains sont restés ouverts plus longtemps pour permettre aux gens faisant encore la file de voter, ce qui devrait augmenter encore la participation, selon la même source. « C’est une journée fantastique pour la démocratie italienne. Nous avons choisi de faire naître un parti à travers des primaires, un choix absolument original et unique dans l’histoire de la politique européenne », a déclaré M. Veltroni (52 ans) en votant à Rome. Le chef du gouvernement, Romano Prodi (68 ans), qui a voté dans son fief de Bologne (Nord), a pour sa part souligné que nombre de ses homologues européens de gauche s’étaient déclarés « très intéressés par l’expérience italienne : aller au-delà des partis traditionnels sans les désavouer ». Les sympathisants de gauche, qui ont versé un euro symbolique et avaient le choix entre cinq candidats, devaient également élire les 2 400 membres de l’assemblée constituante du nouveau parti, né de la fusion des Parti des démocrates de gauche (DS), issu du Parti communiste, et de la Marguerite (catholiques de gauche). M. Veltroni s’est défendu tout au long de la campagne de vouloir affaiblir le chef du gouvernement, assurant que le nouveau parti apporterait davantage de « stabilité » à l’Exécutif, ce dont doutent fortement les observateurs. « Il est évident que Veltroni devra obtenir rapidement une série de résultats permettant de présenter le PD comme une force de changement et de modernisation. Il est difficile que les ambitions de Veltroni, futur chef de gouvernement, puissent cohabiter avec les exigences de Prodi, chef du gouvernement actuel », soulignait le quotidien économique Il Sole-24 Ore. Alors que le gouvernement de Romano Prodi s’appuie sur une coalition de 12 partis, l’objectif de cette fusion est de réduire l’émiettement des forces du centre-gauche. Le PD vise un objectif d’environ 35 % des voix en cas d’élection.
Les sympathisants de la gauche italienne ont voté massivement hier pour désigner le leader du nouveau Parti démocrate (PD) lors de primaires dont le grand favori est le maire de Rome, Walter Veltroni, qui se pose ainsi en rival de Romano Prodi. Selon la dernière projection des organisateurs du scrutin, 3 millions de personnes avaient voté à 18h00 GMT, un chiffre qu’ils ont...