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CÉLÉBRATION - 125e anniversaire de la naissance de Gibran 2008 sera l’année du « Prophète »

En 2008, le Liban célèbre le 125e anniversaire de la naissance de son enfant prodige, Gibran Khalil Gibran (1883-2008). « Afin de renouveler notre connaissance de Gibran et de renouveler notre attachement au Liban, ce pays que le philosophe a adulé », a précisé Tarek Mitri lors d’une conférence de presse tenue hier au Sérail pour annoncer le programme des festivités relatives à cette commémoration. Étaient également présents : Ahmad Fatfat, ministre de l’Intérieur par intérim et de la Jeunesse et des Sports ; Khaled Kabbani, ministre de l’Éducation nationale, et Antoine el-Khoury Tok, président du comité national de Gibran. « Ce programme ambitieux témoigne de la vivacité culturelle du pays, a ajouté le ministre de la Culture. Il prouve également que ces mois d’attente et d’anxiété ne sont pas synonymes de paralysie et de stagnation. » Antoine Tok a pour sa part exprimé sa gratitude envers les ministres présents mais aussi Marwan Hamadé, Joe Sarkis et Ghazi Aridi, ainsi que le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, de même que les ambassadeurs, les responsables des Centres culturels et les artistes qui ont aidé à l’élaboration du programme. Tok a indiqué que « cette commémoration est un retour aux sources de sagesse et de libre-pensée qui illuminent notre chemin. L’esprit créatif libanais loin de la falsification historique et géographique et sans l’usurpation des mots et des expressions. » Et le « Bécharriote » de rappeler une citation de Gibran : « Tu es mon frère et je t’aime, alors pourquoi nous disputer ? » « Ces paroles ne résonnent-elles pas aujourd’hui comme un appel ultime à la réconciliation nationale ? », s’est interrogé le président du comité avant de préciser que toute initiative est la bienvenue au programme des festivités qui ne se limitent pas au Liban, mais qui s’étendent aussi à Paris, à Londres, à Berlin, à Sao Paolo et au Mexique. Au programme donc : - Publication d’un ouvrage regroupant des manuscrits et dessins inédits ainsi qu’un répertoire des jardins, salles et autres endroits dans le monde portant le nom de Gibran. - Une semaine consacrée à Gibran, célébrée et organisée dans les écoles. - Émission de quatre timbres-postes et d’une médaille en or à l’effigie de Gibran. - Lancement d’une campagne touristique célébrant le Liban comme « pays de Gibran ». - Lectures et soirées poétiques (au palais de l’Unesco, à Berlin et à Londres dans le cadre du Salon du livre qui accueille cette année le monde arabe). - Une symphonie composée et dirigée par Walid Gholmiyé en hommage au grand écrivain. - Un long-métrage et une série télévisée de quatre épisodes réalisés par Samir Habchi sur un scénario d’Alexandre Najjar et avec Milad Tok comme directeur de la photographie. - Une lecture du Prophète par Antoine Moultaka sur CD. - Projections de films et exposition au musée Gibran à Bécharré. - Une exposition à Paris et une autre au Mexique. - Un concours de dessin Fabriano. - Une célébration à Sao Paolo. Sans oublier les colloques et autres conférences au sein des universités. « Si le Liban n’était pas ma patrie, j’aurais pris le Liban pour patrie », disait Gibran Khalil Gibran. Aujourd’hui, cette même patrie déchirée et au bord du gouffre voudrait bien se souvenir de son plus célèbre écrivain, penseur, poète et peintre – pourquoi pas – écouter la « Voix de l’éternelle sagesse ».
En 2008, le Liban célèbre le 125e anniversaire de la naissance de son enfant prodige, Gibran Khalil Gibran (1883-2008). « Afin de renouveler notre connaissance de Gibran et de renouveler notre attachement au Liban, ce pays que le philosophe a adulé », a précisé Tarek Mitri lors d’une conférence de presse tenue hier au Sérail pour annoncer le programme des festivités...