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Rugby - Le XV de la Rose se prépare pour affronter la France samedi Mondial 2007 : l’Angleterre n’a « peur de personne »

L’Angleterre n’a « peur de personne », a affirmé hier le demi de mêlée Andy Gomarsall, quatre jours avant la demi-finale de Coupe du monde de rugby contre la France. « Nous n’avons peur de personne. Nous sommes désormais sur la pente ascendante et nous voulons encore progresser », a prévenu Gomarsall. Miraculé de la sélection anglaise, le demi de mêlée savoure chaque jour un peu plus le plaisir de porter le maillot du XV de la Rose. Il y a un peu plus d’un an, Gomarsall venait de se faire limoger de Gloucester et n’avait plus de club. Au début de la campagne mondiale des Anglais, il n’était que le troisième choix de Brian Ashton au poste de demi de mêlée, relégué au rang de remplaçant derrière Shaun Perry et Peter Richards. Gomarsall sera pourtant bien samedi au Stade de France pour disputer une demi-finale de Coupe du monde, face aux Bleus, rivaux traditionnels. À 33 ans, le joueur des Harlequins n’a pas volé sa place dans la charnière du XV de la Rose. Artisan de la métamorphose de son équipe qu’on disait moribonde dès la phase de poules, Gomarsall trépigne d’impatience d’affronter les hommes de Bernard Laporte après avoir vaincu l’Australie. Petite lumière « Je me pince encore », a-t-il déclaré hier à l’occasion d’une conférence de presse, ajoutant qu’il avait longtemps cru sa carrière internationale terminée après son licenciement de Gloucester. « Je sentais qu’il y avait encore quelque chose à faire sous le maillot anglais. Il y avait cette petite lumière et je n’ai fait que la suivre. Maintenant, je suis là et j’ai envie d’aller de l’avant », a-t-il dit, évoquant son retour au plus haut niveau. En 1995, le demi de mêlée avait été sélectionné dans le groupe anglais en raison de la blessure de Drew Morris, mais avait dû se contenter de regarder les rencontres depuis les gradins. Absent de la Coupe du monde 1999, il n’avait été que le troisième choix du sélectionneur Clive Woodward lors de la campagne victorieuse en Australie en 2003, jouant uniquement contre l’Uruguay et face à la Géorgie. « C’était très frustrant et je me suis dit que je ne souhaiterais pas revivre cette situation quatre ans plus tard », s’est-il souvenu, évoquant le sacre de Sydney. Depuis le début de la compétition, Gomarsall n’a cessé de se montrer imperméable aux critiques et à la pression mise sur le groupe anglais, et a avoué avoir fait des progrès dans son jeu. « J’ai appris ce qu’il ne fallait pas faire, j’ai essayé de gommer ce qui n’allait pas dans mon jeu et d’insister sur mes points forts, a-t-il précisé. Les Harlequins m’ont accordé beaucoup de temps de jeu et de responsabilités cette saison, et c’est grâce à cela que j’en suis arrivé là. »
L’Angleterre n’a « peur de personne », a affirmé hier le demi de mêlée Andy Gomarsall, quatre jours avant la demi-finale de Coupe du monde de rugby contre la France.
« Nous n’avons peur de personne. Nous sommes désormais sur la pente ascendante et nous voulons encore progresser », a prévenu Gomarsall.
Miraculé de la sélection anglaise, le demi de mêlée savoure...