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Escrime - Championnats du monde à Saint-Pétersbourg La France termine en beauté

La France a conclu en beauté les championnats du monde en décrochant sa huitième médaille, une récompense en or pour les épéistes messieurs qui ont réalisé un quadruplé unique de victoires, dimanche à Saint-Pétersbourg. À dix mois des Jeux olympiques de Pékin, la France, qui a terminé première nation des Mondiaux devant la Grande Russie et l’impressionnante Allemagne, a posé ses jalons dans la plupart des armes et assuré d’ores et déjà la qualification de deux d’entre elles. Dans une compétition qui n’est pas directement sélective pour la Chine mais qui triple les points dans la course à la qualification olympique arrêtée au 31 mars 2008, les sabreuses et les épéistes masculins repartent sereins de la compétition. Les sabreurs n’ont pas trop de soucis à se faire, mais devront conforter leur situation sur les prochaines Coupes du monde. En revanche, le fleuret féminin est dans une situation critique, à l’image de leur saison catastrophique. Au fleuret masculin et à l’épée féminine, dont la qualification se fait en individuel en l’absence d’épreuves par équipes aux JO 2008, le fleurettiste Erwann le Pechoux (5e en Russie) a quasiment son billet en poche, tout comme Laura Flessel, malgré une compétition manquée. Dans l’ensemble, les Bleus ont répondu présent et peuvent afficher un bon bilan, qui doit sa richesse aux épreuves par équipes (quatre titres) et à l’épée, qui a fourni les trois médailles individuelles en plus des deux collectives en or. « On a huit médailles, deux de plus que notre fourchette haute, et quatre titres par équipes, a relevé le DTN Michel Sicard. Je suis très satisfait. L’épée dames est toujours présente avec un minimum de deux médailles à chaque fois. Ce n’est pas donné à toutes les armes. À l’épée messieurs, c’est même trois. » C’est d’ailleurs l’épée française qui a mis brillamment un point final à la campagne de Russie en enlevant un quatrième titre consécutif depuis les JO 2004 avec une équipe presque à l’identique. Dans un même état d’esprit d’osmose que les fleurettistes, qui ont déjà réalisé un triplé historique vendredi, les hommes de Stéphane Riboud ont fait un peu mieux. « On est invaincu depuis quatre ans, c’est impressionnant. On n’est pas imbattable, mais sur les gros événements, les matches à pression, on a toujours répondu présent. On s’entend superbien. On s’apprécie et c’est ça qui fait notre force », a souligné Jérôme Jeannet, champion d’Europe 2007 et médaillé de bronze en Russie. Avec leur allure commune nonchalante, Erik Boisse, les frères Fabrice et Jérôme Jeannet et Ulrich Robeiri ont disputé des matches accrochés, notamment contre la Russie en quarts de finale, où le talentueux Fabrice Jeannet a infligé en fin de match douze touches d’affilée au quadruple champion du monde Pavel Kolobkov. En finale, les Tricolores ont manqué de réussite au départ et ont dû prendre des risques pour prendre la main à mi-parcours avant que le champion du monde 2003 Fabrice Jeannet ne prenne le large dans le dernier relais. « Je suis supercontent. C’est une médaille pour tout le monde et ce sont des points pour la sélection aux Jeux. C’est une journée qui se termine bien », a déclaré le cadet des Jeannet qui n’a pas disputé l’épreuve individuelle pour laquelle il n’avait pas été retenu suite à ses mauvais résultats cette saison. Les garçons ont tous eu une pensée pour les fleurettistes féminines, éliminées dès leur entrée en lice par de surprenantes Japonaises, qui ont décroché leur première médaille en enlevant le bronze après avoir évincé en quarts de finales les meilleures de l’arme, les Italiennes. En manque de résultats depuis un an et demi, les Françaises ont perdu confiance et ont vécu une descente aux enfers cette saison. « Les filles ont un potentiel comme les autres, mais il ne se révèle pas. Il n’y a pas de créativité dans le jeu qu’elles pratiquent. Elles perdent sans combattre », a tenté d’expliquer le DTN, pour qui tout un travail doit être fait en amont : « Il n’y a pas de raison pour que ça marche dans une arme et pas dans une autre. » En attendant de trouver des solutions, les Bleues peuvent accrocher un infime espoir de partir en Chine si elles retrouvent la foi sur la piste. Dans le cas contraire, une seule d’entre elles peut tenter de sauver sa place en individuel.
La France a conclu en beauté les championnats du monde en décrochant sa huitième médaille, une récompense en or pour les épéistes messieurs qui ont réalisé un quadruplé unique de victoires, dimanche à Saint-Pétersbourg.
À dix mois des Jeux olympiques de Pékin, la France, qui a terminé première nation des Mondiaux devant la Grande Russie et l’impressionnante...