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Ziadé : Le nouveau président devra être issu des rangs du 14 Mars Sfeir se dit « étonné » des critiques contre l’appel à « libérer le centre-ville »

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a fait part de son « étonnement » hier à la suite des critiques formulées dans les milieux de l’opposition contre l’appel des évêques maronites à mettre fin au sit-in du centre-ville. « Je suis étonné des critiques formulées par certains au sujet de ce qui est dit dans le communiqué des prélats hier (mercredi) sur la libération du centre-ville », a déclaré le patriarche, en présence d’une délégation du Rassemblement national pour la réforme économique. S’adressant à cette délégation, venue à Bkerké l’entretenir de l’état désastreux de l’économie, le patriarche a dit : « La situation est devenue très dangereuse et l’effondrement est menaçant. Il ne faut pas se cacher derrière son doigt. Il faut voir la réalité telle qu’elle est. » « Ce qu’il faut en premier lieu, c’est voir où se trouve l’intérêt de notre pays, avant de voir les intérêts d’autres pays », a-t-il ajouté. Après avoir souligné les périls de l’émigration massive, il a poursuivi : « Nous souhaitons un président qui fasse tout son possible pour rétablir la prospérité du Liban et ramène la tranquillité dans les esprits de ses habitants. » Mgr Sfeir a reçu par la suite l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, Jeffrey Feltman. Ce dernier n’a pas fait de déclaration à sa sortie. En réponse à une question d’un journaliste sur la possibilité d’une visite de la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice au Liban, il s’est contenté de dire : « Nous parlerons ultérieurement de cette question. » Le patriarche maronite devait d’autre part recevoir le vice-président du Mouvement du Renouveau démocratique, l’ancien député Camille Ziadé. « Nous avons insisté sur la nécessité qu’un président soit élu, mais pas n’importe comment et pas n’importe qui », a souligné M. Ziadé. « L’élection d’un nouveau président dans les circonstances présentes est une affaire d’une importance extrême pour le pays. J’ai examiné cette question en profondeur avec le patriarche », a-t-il ajouté. Interrogé sur le refus du Hezbollah de lever le sit-in du centre-ville, contrairement au souhait des évêques maronites, M. Ziadé a dit : « La levée du sit-in aurait dû avoir lieu depuis longtemps, car il n’a pas réussi à réaliser ses objectifs et n’a conduit qu’à la destruction des établissements du centre-ville et à l’émigration de leurs personnels. Conformément à la demande des évêques, il faut lever le sit-in, mais cela n’a pas été fait. Attendons voir ce que va dire demain vendredi (aujourd’hui) le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à ce sujet dans le discours qu’il doit prononcer. » Interrogé sur le point de savoir si la majorité n’accepterait qu’un président issu des rangs du 14 Mars, il a répondu : « Oui. Les forces du 14 Mars ont proposé deux noms consensuels (Nassib Lahoud et Boutros Harb). Tous les Libanais savent que ces deux noms sont consensuels et ceux qui pensent le contraire doivent nous expliquer pourquoi et comment ils ne le sont pas. »
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a fait part de son « étonnement » hier à la suite des critiques formulées dans les milieux de l’opposition contre l’appel des évêques maronites à mettre fin au sit-in du centre-ville.
« Je suis étonné des critiques formulées par certains au sujet de ce qui est dit dans le communiqué des prélats hier (mercredi) sur la...