Rechercher
Rechercher

Actualités

Le patronat européen appelle le G7 à agir au sujet de l’appréciation de la monnaie unique

Les chefs d’entreprise européens ont appelé hier les pays de la zone euro à faire entendre leur voix à propos de la hausse du taux de change de la monnaie unique lors de la prochaine réunion du forum du G7 les 20 et 21 octobre. L’euro a atteint « un niveau douloureux pour les entreprises européennes », souligne le président de l’organisation patronale paneuropéenne Business Europe (ex-Unice), le Français Ernest-Antoine Seillière, dans une lettre adressée au président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker. Lancé à l’origine en 1999 à quelque 1,17 dollar, l’euro n’en finit pas de grimper. Il a dépassé pour la première fois le seuil de 1,42 dollar vendredi. Cette hausse pénalise les entreprises européennes sur les marchés mondiaux face à leurs concurrentes d’Asie ou des États-Unis. « La prochaine réunion du G7 à Washington les 20 et 21 octobre sera une opportunité unique de soulever ces questions avec force, et de proclamer que l’euro ne peut pas être la variable d’ajustement pour réduire le déficit extérieur américain, face à des politiques de taux de change inflexibles dans d’autres parties du monde », estime M. Seillière. Business Europe « considère votre rôle comme essentiel pour favoriser l’émergence d’une position européenne commune », qui doit être « mise en avant dans un dialogue sincère avec nos partenaires, en particulier les États-Unis, le Japon et la Chine », affirme M. Seillière à M. Juncker. Les États-Unis sont accusés de manière récurrente de s’accommoder parfaitement de la baisse du billet vert, favorable aux exportations du pays et donc à la réduction du déficit commercial national. Quant à la Chine et au Japon, il leur est reproché d’encourager la faiblesse de leurs monnaies, le yuan et le yen afin de soutenir là encore leurs exportateurs et donc leur croissance économique. Jean-Claude Juncker a déjà fait savoir vendredi que les pays de la zone euro voulaient interpeller le G7 au sujet de l’appréciation de la monnaie unique, qui commence à les « préoccuper beaucoup ». Il s’en est pris nommément aux États-Unis, Le G7, qui se réunira à Washington au niveau des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales, regroupe les États-Unis, le Japon, le Canada et le Royaume-Uni, ainsi que trois pays de la zone euro, la France, l’Allemagne et l’Italie.
Les chefs d’entreprise européens ont appelé hier les pays de la zone euro à faire entendre leur voix à propos de la hausse du taux de change de la monnaie unique lors de la prochaine réunion du forum du G7 les 20 et 21 octobre.
L’euro a atteint « un niveau douloureux pour les entreprises européennes », souligne le président de l’organisation patronale paneuropéenne...