Le président syrien Bachar el-Assad a gracié samedi les auteurs de délits et contraventions commis avant le 17 juillet, a indiqué l’agence officielle SANA. Sont également concernés les auteurs de crimes de plus de 70 ans ayant passé plus de dix années en prison, ainsi que certaines personnes souffrant de maladie incurable, rapporte SANA. L’ampleur de cette grâce, qui comporte certaines exceptions comme les personnes en fuite ou celles ayant commis des délits liés à la prostitution, est impossible à chiffrer, mais les analystes estiment qu’elle reste limitée. Cette grâce, qui coïncide avec le mois de jeûne du ramadan, pourrait bénéficier à des détenus politiques, comme cela a été le cas dans le passé, a déclaré le responsable d’une organisation syrienne de défense des droits de l’homme. En décembre 2006, Bachar el-Assad avait promulgué une amnistie portant sur des crimes et délits qui avait bénéficié à un détenu politique, Ali Chéhabi, a indiqué à l’AFP, Ammar Qorabi, chef de l’Organisation des droits de l’homme en Syrie (ODHS).