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Moto - GP du Japon ce week-end Sacre attendu du « package » Stoner-Ducati-Bridgestone

L’Australien Casey Stoner, en tête du MotoGP avec 76 points d’avance sur Rossi, devrait logiquement être sacré champion, dimanche à Motegi, où il lui suffira de terminer la course devant le septuple champion du monde italien ou de ne pas lui concéder plus d’un point. Sauf accident, qui ne ferait que reporter son sacre deux semaines plus tard chez lui à Phillip Island ou au pire dans les deux derniers Grands Prix à Sepang (21 octobre) ou Valence (4 novembre), Stoner devrait offrir à l’écurie italienne Ducati sa première couronne mondiale ainsi qu’un nouveau succès à domicile pour le manufacturier Bridgestone. Avec huit victoires au compteur (Qatar, Turquie, Chine, Catalogne, Grande-Bretagne, États-Unis, République tchèque, Saint-Marin), trois autres podiums (2e à Assen, 3e au Mans et à Estoril), une 4e place au Mugello et, pour plus mauvais classement, deux 5e places à Jerez et au Sachsenring, soit une moyenne époustouflante de 20,5 points marqués par course, il n’y a guère qu’un coup du sort qui pourrait l’empêcher de sabler le champagne pour son premier titre dans le jardin de Honda. « Je veux vraiment essayer de gagner les quelques courses qui restent et le championnat viendra tout seul », affirme Stoner (21 ans), qui aimerait prolonger les deux succès acquis en 2005 et 2006 par son équipier Loris Capirossi (34 ans). « Ce serait bien de faire la même chose », dit-il Pour une 3e victoire Ducati « Gagner ici avec une moto européenne (en 2005) fut un grand moment. Renouveler l’exploit l’année suivante aussi. J’aime cette piste, même s’il n’y a qu’à tourner la poignée des gaz, freiner, tourner la poignée des gaz, freiner. J’attends avec impatience cette course », affirme de son côté le vétéran italien qui a apporté à Ducati sa première victoire en MotoGP, en Catalogne (2003). Mais il était beaucoup plus à l’aise sur la 990 cc que sur la nouvelle 800 cc. Rossi, lui, n’a jamais réussi à s’imposer à Motegi sur les motos quatre temps. Cinq fois deuxième, y compris en 2006, il avait chuté en 2005, ce qui avait reporté son sacre attendu à la course suivante, en Malaisie. Sa seule victoire sur le circuit japonais remonte à 2001 avec une Honda 500 cc, une autre époque. « Nous savons que nos adversaires sont toujours très forts à Motegi et ce sera la même chose cette année avec Stoner. Je n’ai jamais gagné ici au guidon d’une Yamaha et je ferai de mon mieux pour que ça change dimanche », affirme-t-il. Pedrosa pour la 3e place « On va essayer de garder le championnat ouvert le plus longtemps possible », ajoute le septuple champion du monde, qui n’a plus la main et qui avait avoué la semaine dernière, après sa victoire à Estoril (la 4e de la saison, la 88e de sa carrière, la 62e en catégorie reine), vouloir maintenant surtout « se battre pour la place de vice-champion avec Dani (Pedrosa) ». L’Espagnol, 3e du classement à 26 points de Rossi, peut encore espérer dépasser son rival italien, mais il a un déficit de trois victoires sur Rossi, n’ayant gagné qu’une fois cette saison, en Allemagne. Il devra surtout se méfier des pilotes Suzuki, l’Américain John Hopkins et l’Australien Chris Vermeulen, qui lorgnent sa 3e place et qui ne sont respectivement qu’à 38 et 41 longueurs. En quart de litre, le duel entre l’Espagnol Jorge Lorenzo et l’Italien Andrea Doviziso devrait se poursuivre. En 125 cc, championnat le plus ouvert où seulement cinq points séparent le leader espagnol Hector Faubel de son dauphin hongrois Gabor Talmacsi, d’autres pilotes, comme le Japonais Tomoyoshi Koyama, le Tchèque Lukas Pesek ou l’Italien Mattia Pasini, peuvent s’imposer.
L’Australien Casey Stoner, en tête du MotoGP avec 76 points d’avance sur Rossi, devrait logiquement être sacré champion, dimanche à Motegi, où il lui suffira de terminer la course devant le septuple champion du monde italien ou de ne pas lui concéder plus d’un point.
Sauf accident, qui ne ferait que reporter son sacre deux semaines plus tard chez lui à Phillip Island ou...