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Les lecteurs ont voix au chapitre

Vie chère Avec l’abolition, par nombre de pays européens, du soutien aux produits laitiers et leurs dérivés, les nouvelles taxes imposées n’ont pas tardé à avoir des répercussions, notamment au Liban. Les organismes, officiels ou privés, de protection du consommateur brillant par leur inefficacité, la flambée d’autres produits vitaux n’a pas tardé : viande, poulet, huile végétale, beurre et même les boîtes de conserve. Pour les légumes, c’est une autre histoire : comme à l’accoutumée, à l’approche du mois de ramadan, ils deviennent rares ou trop chers. Côté santé, il faut suivre la Bourse pour être à jour sur l’évolution vertigineuse et toujours ascendante des prix du médicament. Malgré la crise, il faut espérer que la rentrée scolaire et universitaire se passera dans le calme, même si la grogne des parents commence à se manifester. Aucun relèvement des salaires n’est prévu à ce jour et pour les propriétaires d’immeubles devant se contenter de leurs loyers médiocres, rien ne changera avant l’avènement d’un nouveau régime, à supposer que… Antoine SABBAGHA Que le meilleur gagne L’opposition est, de plus en plus, en perte de crédibilité, au fur et à mesure que l’échéance présidentielle approche. Je n’arrive pas à comprendre comment quelqu’un pourrait se présenter aux élections, n’importe quelles élections, présidentielle, parlementaires, ou même municipales, et appeler les électeurs, paradoxalement, au boycottage. Le général Aoun est appelé à se décider quant à la séance de l’élection du nouveau chef de l’État. Soit il retire sa candidature, pour être fidèle à ses appels au boycottage, soit il pousse tous les membres de son bloc à voter en sa faveur. Pour revenir à l’élection présidentielle, je ne vois pas ce qui empêche sa tenue alors que la majorité a déjà ses candidats, et que l’opposition, par la voie de l’un des cadres du Hezbollah, a fait savoir que son unique candidat était le général Aoun. Que tout le monde se présente alors, et que le meilleur gagne, sans exiger non plus un consensus au préalable, qui déboucherait sur l’élection d’un chef d’État sans consistance. Camille MOURANI
Vie chère

Avec l’abolition, par nombre de pays européens, du soutien aux produits laitiers et leurs dérivés, les nouvelles taxes imposées n’ont pas tardé à avoir des répercussions, notamment au Liban. Les organismes, officiels ou privés, de protection du consommateur brillant par leur inefficacité, la flambée d’autres produits vitaux n’a pas tardé : viande,...