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Sacrée famille Gérard Oury, Danièle et Christopher Thompson

Dans cette saga, il y a bien sûr le patriarche Gérard Oury, le papa de Rabbi Jacob, de La Grande Vadrouille, La Folie des Grandeurs ou l’As des As. Ayant suivi les cours de René Simon aux côtés de Bernard Blier et François Périer, il se lasse très vite des petits rôles et passe à la réalisation avec La Main chaude en 1959. En 1961, dans Le Crime ne paie pas, il engage un comédien du nom de Louis de Funès qui lui conseille de se diriger vers son genre de prédilection, la comédie. 1964, Gérard Oury réalise Le Corniaud avec Bourvil et Louis de Funès. Pari gagnant. 12 millions de spectateurs viennent applaudir le tandem qui se retrouvera en 1966 pour La Grande Vadrouille (17 millions de spectateurs cette fois). Désormais, tous ses films sont plébiscités par le public. Pour l’écriture des scénarios, il bénéficie de l’écriture de Danièle Thompson, sa fille, née de son union avec l’actrice Jacqueline Roman. Celle-ci avait à peine vingt ans quand son père lui demande de participer à l’écriture des films. La Grande Vadrouille, Le Cerveau ou La Folie des Grandeurs marquent ses débuts. Elle devient ainsi l’un des auteurs les plus demandés et collabore avec Claude Pinoteau pour La Boum, Élie Chouraqui pour Les Marmottes, et Patrice Chéreau pour La Reine Margot. Ayant auparavant refusé de se lancer dans la réalisation, elle tourne enfin La Bûche en 2000 qui lui vaut plusieurs nominations aux Césars. Tout comme son père, Gérard Oury, Danièle Thompson sait que la relève est assurée. Christopher, son fils, qui joue dans La Bûche, ne tarde pas à être contaminé par le virus de l’écriture. Longtemps confiné dans des petits rôles, il va collaborer aux scénarios de sa mère et cosigne avec elle Décalage horaire en 2002 et Fauteuils d’orchestre en 2006, faisant revivre une écriture de comédies très « parisienne ».
Dans cette saga, il y a bien sûr le patriarche Gérard Oury, le papa de Rabbi Jacob, de La Grande Vadrouille, La Folie des Grandeurs ou l’As des As. Ayant suivi les cours de René Simon aux côtés de Bernard Blier et François Périer, il se lasse très vite des petits rôles et passe à la réalisation avec La Main chaude en 1959. En 1961, dans Le Crime ne paie pas, il engage un...