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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

L’exemple de l’armée Pour certains d’entre nous, Libanais anxieux pour leur avenir, le pays est déjà dans le gouffre. Mais il pourrait en sortir grâce à son peuple et, nous l’espérons, grâce aussi aux dirigeants dont il se doterait et qui devraient être à la hauteur des responsabilités qui leur incombent. Nous ne demandons pas un Winston Churchill ni un Charles de Gaulle, mais simplement un homme capable de prendre à bras-le-corps les problèmes pour leur trouver les solutions adéquates. Difficile ? Voyez comment notre vaillante armée a su résister aux assauts terroristes. Parce qu’elle est demeurée unie, parce qu’elle représente la mosaïque qui constitue ce pays, parce que les buts étaient clairement définis et que ses chefs ont su donner à leurs hommes l’exemple de ce que doit être le soldat au service de la patrie. Alors, pourquoi pas aussi les civils ? Hilda DADOURIAN La haine Depuis que le discours politique est tombé au plus bas de l’échelle des valeurs, l’image médiatique des personnages haineux et violents qui prétendent vouloir diriger le pays dans la droiture et la rigueur est un signe de déchéance totale de la moralité tant sur la scène politique que sociale. Être tombé si bas est pour le Liban le signe le plus grave de sa crise existentielle. Jamais depuis son indépendance et aux plus terribles moments de la guerre l’aspect haineux et vengeur du verbe utilisé n’aura été aussi hideux. Dire que faire de la politique est un sacerdoce et un besoin de servir son pays est devenu anachronique et risible. Aujourd’hui, c’est moi ou rien, moi pour moi, pour mon ego, et pour mon amour du moi. Quand ce ne sont pas des subalternes véreux et vendus qui vocifèrent sur commande, ce sont des personnages hystériques, regard hagard et sourire satanique, qui nous menacent de l’enfer. À croire que tous les sacrifices consentis par ce pauvre peuple ne suffisent pas à freiner l’ambition sans borne de tous ses excités. À force de tirer sur la corde, elle risque de se rompre et tout va s’écrouler sur nos têtes. Il n’y aura alors plus de Liban, plus de Libanais. Il n’y aura plus que de pauvres fous qui se demanderont quelles fautes ils ont commises pour en être arrivés là. Et pourquoi ils n’ont rien fait pour arrêter ce film d’horreur. Marie-Reine AWAD Ce Beyrouth qui fut le nôtre Le texte accompagné de trois photos paru sous ce titre samedi 15 septembre est de Nay Ghanem. Il figurait sur le site Internet Libanoscopie : http://www.libanoscopie.com NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
L’exemple de l’armée


Pour certains d’entre nous, Libanais anxieux pour leur avenir, le pays est déjà dans le gouffre. Mais il pourrait en sortir grâce à son peuple et, nous l’espérons, grâce aussi aux dirigeants dont il se doterait et qui devraient être à la hauteur des responsabilités qui leur incombent. Nous ne demandons pas un Winston Churchill ni un Charles de Gaulle,...