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L’écurie britannique dénonce une tentative de déstabilisation

Les dirigeants de McLaren accusent les autorités italiennes d’avoir cherché à perturber la préparation de l’écurie à quelques heures du départ du Grand Prix d’Italie sur le circuit de Monza, fief de Ferrari. Le parquet de Modène a annoncé samedi à McLaren que toute l’équipe, y compris son patron Ron Dennis, faisait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’affaire d’espionnage qui l’oppose à Ferrari. L’écurie britannique, dont les deux pilotes, le champion du monde Fernando Alonso et le leader du championnat du monde Lewis Hamilton, ont dominé le GP d’hier, s’interroge dans un communiqué sur le déroulement des événements. « McLaren a été informée par les autorités italiennes hier mais n’est inculpée de rien », dit le communiqué. « Nous soupçonnons fortement que la nature et le moment de cette prise de contact totalement inutile, juste avant le début des qualifications, aient été destinés à perturber notre préparation à cette séance importante et la réunion du Conseil mondial du sport automobile jeudi. McLaren est totalement confiante dans le fait que, si la moindre procédure de ce type était déclenchée, nous serions totalement exonérés. » Les médias italiens ont rapporté que sept personnes – dont l’ancien employé de Ferrari Nigel Stepney et l’ingénieur en chef de McLaren, actuellement suspendu, Mike Coughlan – avaient reçu un « avviso di garanzia » du procureur de Modène. L’« avviso » est une notification légale adressée à une personne pour l’informer qu’elle est soupçonnée d’un délit et qu’elle est sous le coup d’une enquête. Cependant, une telle notification ne conduit pas nécessairement à une mise en examen. McLaren a suspendu Coughlan en juillet après la découverte de documents techniques concernant Ferrari lors d’une perquisition à son domicile en Angleterre. Ferrari soupçonne que le document lui a été envoyé par Stepney, qui a été licencié, ce que le Britannique a toujours démenti. L’écurie italienne accuse également McLaren d’avoir bénéficié de ces informations, ce qu’elle dément. Le Conseil mondial du sport automobile se réunit jeudi à Paris pour étudier de « nouvelles preuves » dans cette affaire. Dans le pire des scenarii, McLaren pourrait être exclue des championnats du monde 2007 et 2008.
Les dirigeants de McLaren accusent les autorités italiennes d’avoir cherché à perturber la préparation de l’écurie à quelques heures du départ du Grand Prix d’Italie sur le circuit de Monza, fief de Ferrari. Le parquet de Modène a annoncé samedi à McLaren que toute l’équipe, y compris son patron Ron Dennis, faisait l’objet d’une enquête dans le cadre de...