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Actualités - CHRONOLOGIE

BEIRUT STREET FESTIVAL Une quatrième édition qui débute ce week-end

C’est décidé. Ils ont choisi la rue. À partir du dimanche 9 septembre, c’est sur le trottoir qu’ils vont s’exprimer. Traduire leurs idées, se manifester, s’extérioriser. Ils ne vont plus rester à l’ombre. Point de manifestations contestatrices ou de clash à appréhender, rassurez-vous. Ce sont les artistes, libanais ou d’autres nationalités, qui vont tour à tour s’approprier des espaces publics pour y donner du théâtre, de la danse, des performances, des installations, des ateliers... en septembre, octobre et novembre ! Le Beirut Street Festival espère tenir ses promesses cette année pour sa quatrième édition. Organisé par Zico House, en partenariat avec Bank of Beirut et sous le patronage du ministère de la Culture. Début des festivités ce week-end avec le théâtre de rue, de (et avec) Nadim Deaibess. Ce jeune artiste nous propose une dernière visite au Théâtre de Beyrouth. Deaibess prend en effet ses quartiers sur le trottoir du fameux théâtre qui a fermé ses portes il y a quelques années. Ce temple de la culture à Beyrouth ne va plus rouvrir ? Il s’agit là d’une des questions que pose la performance théâtralisée de Nadim Deaibess. « La théâtralité de la reconstruction ou la fin du théâtre… », indique le metteur en scène-acteur qui laisse aux spectateurs et passants le soin de s’interroger avec lui. Un spectacle déambulatoire d’un duo sur échasses Les Orbilys, terribles géants luxembourgeois, hanteront les rues de Beyrouth. Demain dimanche, ils seront à Verdun (centres Concorde, 730 et Dunes) à partir de 18h30. Lundi 10 septembre, à 17h30, c’est à Hamra (centre Saroulla) que ces humanoïdes planteront leurs échasses. Mais qui sont les Orbilys exactement ? « Curieux, ils scrutent tout et parlent du bout des yeux. C’est sans doute parce qu’ils ont le compas de la sympathie dans l’œil ! Si vous êtes là, c’est qu’ils vous ont déjà vus ! indique le site Internet de la compagnie Outre-Rue. Yeux bien plus gros que leur ventre, ils surplombent la foule d’un pas lent et sûr. Ils interrogent sans cesse les humeurs du globe. » Oui, mais encore ? Pour en savoir plus, rendez-vous sur place avec les deux acteurs, Jean-Paul Jeuniaux et Jean-François Geubel. « Kana Houna », une installation de Hussein Sawli De la rue Hamra, près du café Wimpy, à la place Sassine, en passant par Mar Élias, en face du centre Makassed, par le tunnel Salim Salam, la rue de l’Université arabe et sous le pont du Cola. Beyrouth 1982 - Beyrouth 2007. Beaucoup de choses se sont passées entre ces deux dates. Le temps passe, ne s’arrête pas. Les endroits restent à leur place. Les hommes s’en vont, laissant derrière eux des traces et des mémoires. Hier encore, ils étaient là. Ils ont créé l’événement et conçu un environnement. Ils sont partis, mais le lieu est chargé de mémoires. Ils sont partis, mais leurs ombres planent au-dessus de nous. Leurs voix résonnent dans l’espace. De midi à 17h00. M.G.H.


C’est décidé. Ils ont choisi la rue. À partir du dimanche 9 septembre, c’est sur le trottoir qu’ils vont s’exprimer. Traduire leurs idées, se manifester, s’extérioriser. Ils ne vont plus rester à l’ombre. Point de manifestations contestatrices ou de clash à appréhender, rassurez-vous. Ce sont les artistes, libanais ou d’autres nationalités, qui vont tour à...